Consommation : conséquences du froid
SymphonyIRI a étudié les conséquences de la vague de froid sur la consommation : hausse du nombre de produits achetés, des soupes, des légumes secs… mais aussi des produits de soin des lèvres, du sel et des produits pour les animaux !
Je m'abonneLes températures quasi sibériennes des premiers jours de février 2012 (jusqu’à – 20 °C dans certaines régions françaises) ont, logiquement, eu des impacts sur les achats des Français. Ces conditions climatiques exceptionnelles ont eu des conséquences sur nos achats de produits de grande consommation.
À travers ses bases de données sorties caisse sur l’ensemble des hypermarchés et supermarchés, SymphonyIri a examiné les impacts sur nos courses durant cette période, du 30 janvier au 12 février 2012.
Tout d’abord, le froid a “dopé” le contenu des caddies en termes de nombre de produits : + 2,5 % environ. Ce qui représente 1,3 produit en plus acheté par ménage au cours de ces 15 jours.
En termes de produits alimentaires, ce sont bien sûr les soupes qui profitent de la météo (+ 33 %), les légumes secs (+ 32 %), certains fromages comme les pâtes pressées cuites et non cuites (+ 20 % de croissance) qui accompagnent naturellement la charcuterie tranchée pour les raclettes (+ 20 % également) et les plats cuisinés en conserve (+ 19 %).
À l’inverse, les produits victimes du froid sont, avant tout, les glaces individuelles (– 20 %), les entrées fraîches (– 15 %), les salades fraîches (– 12 %) ou les sandwichs (– 8 %).
Mais d’autres produits des rayons PGC sont encore plus impactés : les produits de soin pour les lèvres et les mains (ventes multipliées par 2,3 pour les produits de soins spécifiques), le sel (pour l’entretien des trottoirs) et enfin les produits pour les animaux (notamment les boules de graisse pour les oiseaux frigorifiés).