La presse, media en lice pour séduire les annonceurs lors des JO 2024
Les gros lecteurs de presse sont aussi les plus intéressés par les Jeux Olympiques et une publicité qui met en scène cet événement va attirer leur attention. Choisir la presse comme écrin de leurs messages publicitaires, les annonceurs y réfléchissent et préparent le terrain.
La presse est-elle une opportunité pour la communication des marques en vue des JO de 2024 ? En réponse à cette question, Kantar, l'ACPM et #Demainlapresse ont mené une enquête en juin dernier auprès d'environ 3000 individus âgés de 15 ans et plus.
Le sport à la Une
Il semble que le média presse soit un bon terrain de jeux pour les marques. Premier point, l'événement va rassembler. Plus de 75% des Français envisagent de suivre l'événement, en direct ou en replay à 58%. Seuls 9% font le choix du présentiel. Ensuite, les deux univers se retrouvent sur les mêmes terrains. A leurs yeux, presse et sport partagent les mêmes valeurs d'ouverture sur le monde, de respect et de représentation de la diversité. Ils accueillent plutôt positivement les marques qui choisissent de s'emparer de ce sujet. Enfin, le sport s'affiche bien à la Une. La presse devrait représenter, en volume, la moitié des créations publicitaires autour de Paris 2024. A ce jour, sur cette thématique dont les premières publicités sont apparues en 2016, le marché publicitaire français compte 65 annonceurs présents sur l'ensemble des médias dont 46 en Presse, soit un fort taux d'attractivité des annonceurs pour le média (71%). Parmi eux, 30 lui sont exclusifs et génèrent 1/3 de ces créations spécifiques.
La RSE hors sujet
En revanche, le sujet de la RSE ne fait pas partie du message véhiculé par les marques puisque sur les 159 créations taguées JO 2024 en Presse, seules 21 incluent également un message RSE. Les annonceurs engagés sont évidemment les partenaires officiels de l'événement, à savoir les secteurs de de l'énergie et de la banque assurance. Le média presse retient leur préférence puisque 71% des annonceurs qui communiquent le font en presse pour des raisons liées à « l'effet amplificateur » (multiplication des points de contact) et à la capacité à toucher des publics variés au-delà des fans de sport.
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