AccueilMéthodologieLa boîte à outils du Mind MappingReprésenter les séquencesLe flux de cartes mentales
La boîte à outils du Mind Mapping
Chapitre III : Hiérarchiser, Classer et Comparer
- Retrouvez 11 fiches outils dans ce chapitre
- Publié le 1 déc. 2017
La boîte à outils du Mind Mapping
9 chapitres / 72 fiches" Classer c'est penser " a dit Georges Perec. Psychologiquement, classer permet aussi de ranger dans sa tête.
Le tableau pour ranger
Le tableau est un formidable outil graphique pour ordonner des informations. Il permet en effet de déterminer des catégories pour mieux ranger l'information.
De nos jours, dans les entreprises, les tableurs sont d'ailleurs à l'honneur. Les chiffres deviennent en effet prédominants pour conduire une entreprise au succès. Il sert souvent de support pour réaliser des tableaux de bord.
Attention, toutefois, de ne pas migrer à une pensée en cases.
La liste, une première forme de hiérarchisation
Comme Jack Goody l'a mis en exergue, les débuts de l'écriture foisonnent de listes : impôts, recensement, etc. La liste est, en effet, une représentation graphique intéressante pour classer des données.
Plus proche de nous, Umberto Ecco a quant à lui dépeint notre besoin psychologique de pouvoir envisager une liste d'éléments finis.
La liste comporte en effet de nombreux avantages :
- vider son esprit : la liste devient un support pour externaliser sa pensée. Plus besoin d'essayer de mémoriser, la liste vous sert de mémo ;
- classer facilement des données ;
- simplifier un texte.
Le mode plan avec ses indentations permet de décupler son potentiel pour organiser l'information.
De nos jours, la liste fait partie intégrante de notre vie quotidienne : liste de courses, liste des tâches, etc. Son côté multi-utilisation lui donne toute force.
Une hiérarchie représentée le plus souvent par un arbre
L'arbre est une représentation graphique qui a traversé à la fois les âges et les cultures.
Cette représentation sous forme d'arbre plonge ses racines dans l'antiquité. À cette époque, Aristote essaya de classifier les connaissances. Par la suite, Porphyre reprit cette notion de classement sous la forme d'un arbre.
Durant le moyen âge, cette représentation sous forme d'arborescence fut largement utilisée dans l'art de la mémoire. En effet, notre mémoire affectionne l'information classée. Surtout, si nous sommes à l'origine de ce classement.
La représentation arborescente nécessite naturellement une information qui peut être classée hiérarchiquement. Dans certains cas, elle ne sera pas applicable : exemple lorsque vous représentez les interactions d'un réseau.