Proximity BBDO franchit le dernier mètre
La rencontre entre Agnès Soustiel et Renaud Bensimon, fondateurs de
l'ex-agence In Store, dont l'offre est aujourd'hui fondue dans Euro RSCG
Marketing Services, et de Proximity BBDO n'était pas écrite. Il n'empêche, elle
apparaît aujourd'hui comme une évidence. Quoi de plus logique effectivement
pour l'agence du dernier mètre que de se rapprocher de Proximity, qui compte
parmi ses clients Nicolas, Mercedes ou encore Auchan. Des marques et des
enseignes pour qui le mot “point de vente” a un véritable sens. « Lorsque,
après quatorze ans de bons et loyaux services au sein du groupe Havas, nous
avons cherché un nouveau partenaire, nous avons trouvé ici une écoute.
Travailler le point de vente fait partie du projet d'entreprise », évoquent en
chœur Agnès Soustiel et Renaud Bensimon, co-pilotes de Media Store Proximity,
nom de la nouvelle offre du groupe présidé par Eric Pietrini. Et de fait, la
théâtralisation du point de vente n'est pas une nouveauté pour Proximity, mais
en intégrant cette nouvelle offre, le groupe souhaite aller plus loin. «
L'expertise développée par Media Store est essentielle, notamment dans le monde
de l'automobile ou de la banque où les vitrines comme les concessions ne sont
pas toujours les surfaces de communication qu'elles devraient être », estime
Eric Pietrini. Et ce dernier de rappeler que le métissage des cultures et les
synergies sont au cœur de la philosophie de l'agence. «La connaissance client
est au centre des problématiques. Elle l'est au niveau de la data, de
l'Internet, du one-to-one et du retail. Aujourd'hui l'enjeu majeur consiste à
faire travailler tout le monde ensemble et, en ce qui concerne Media Store, de
faire comprendre à tous sa valeur ajoutée tant en termes de réflexion que de
création. » Au-delà, l'arrivée de Média Store devait permettre à des clients
aux budgets plus modestes de faire appel au groupe en frappant à cette porte.
« Les points de vente sont des points de rencontre, les enseignes en ont pris
conscience. Elles savent aujourd'hui que l'information doit être mise en avant
d'une manière plus événementielle, mais il faut encore les convaincre
d'investir », indique Renaud Bensimon, qui, deux mois après son arrivée Pont de
Billancourt, et après avoir planché sur le dossier Mercedes ou encore sur la
compétition Gemo, estime avec Agnès Soustiel que « la greffe a pris et qu'il
faut désormais très vite monter en puissance. En année Une, nous devrions
dégager une MB de 700 000 euros, et nous avons un objectif de 3 ME d'ici à
deux ans. »