L'alternative “marque blanche”
Construire un tissu de compétences le plus à même de conduire un projet. C'est ce que propose le nouvel opérateur marketing, marque blanche.
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“Mettre sa valeur ajoutée au service d'une marque et s'effacer devant
elle”. Telle pourrait être la définition du travail sous “marque blanche”. Un
concept que va mettre en pratique un nouveau réseau, composé de 30 entreprises
de marketing services, baptisé… “marque blanche”. A l'origine de ce nouvel
opérateur marketing : Christophe Renaudineau, ancien d'Euro RSCG et de Draft
WorldWide, Pierre Grimaldi, ex-SMRS et également ancien de Draft WorldWide,
ainsi qu'Alain Boulet, par ailleurs président de SRMS. Avec un souci : répondre
aux attentes des annonceurs, qui ont parfois le sentiment d'être noyés et pas
assez choyés par leur agence de communication. S'appuyant sur un partenariat
avec le réseau SMRS, “marque blanche” va fédérer 30 entreprises de marketing
services, regroupant 280 membres. Ces différentes expertises vont de la
promotion au trade marketing, en passant par la théâtralisation du point de
vente, le data mining, le marketing direct, les études quantitatives, les
logiciels CRM, le marketing viral, les web sites, le design packaging… Ces
expertises sont regroupées en quatre pôles : un pôle communication
opérationnelle, un pôle data, un pôle connaissance client et un pôle hommes &
techno. La mission dévolue à “marque blanche” est alors d'identifier les
meilleurs experts pour la conception d'une opération et de préférer les moins
chers dans la réalisation. En fait, ce que propose ce nouvel opérateur, c'est
travailler avec la souplesse et la réactivité des petites structures, sans
payer la marque ni les coûts de structure d'un groupe… mais travailler quand
même, comme avec un groupe. « Utiliser marque blanche, c'est réduire les coûts
fixes de marketing et de communication de 30 % », indiquent Christophe
Renaudineau et Pierre Grimaldi. Une promesse concrétisée par la base line de la
campagne : “no logo, no ego”. Parmi les premiers clients de “marque blanche” :
un constructeur automobile pour un projet CRM à dominante techno, et une banque
pour une campagne de communication médias/hors médias. Quant au business plan,
deux types d'objectifs sont fixés : un objectif global en chiffre d'affaires
sur les projets traités et un objectif en marge brute sur la partie CRM.