Forme de distribution en libre-service dont le positionnement prix est ostensiblement inférieur à la moyenne pour la catégorie concernée. Les prix bas sont rendus possibles par un taux de service limité, un merchandising simplifié et un assortiment réduit contribuant à une compression maximum des coûts. La majeure partie des points de vente de hard discount sont dans le secteur de la distribution alimentaire. Mais il existe également des category killer revendiquant ce positionnement. On parle parfois en français de maxidiscompte. Pierre-Alain Guillo précise que : « Un magasin de maxidiscompte est aujourd’hui un établissement dédié à la commercialisation de biens alimentaires, ainsi que de produits d’hygiène et d’entretien, dont la surface de vente est bien souvent comprise entre 300 et 800 m2. Par principe, leur assortiment est limité – de 1 000 à 1 500 références selon les enseignes. Cependant, au cours de ces dernières années, on observe, particulièrement chez certaines enseignes françaises, un élargissement significatif de cet assortiment – parfois jusqu’à 3 000 références – par l’introduction de produits de marques nationales et par une croissance significative dans l’offre de produits frais. La réussite de cette stratégie de domination par les prix est fondée sur l’efficacité des fonctions de la chaîne de valeur dont trois éléments clés sont intimement liés et complémentaires : les coûts logistiques, un rassortiment qui repose, à 80 %, sur les marques propres et, enfin, une communication sur le concept de bas prix. »
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