Fast food
Expression anglo-saxonne utilisée dans le langage courant en français, pour désigner un concept de restauration pour lequel le temps de préparation d’une commande est réduit au strict minimum (quick service restaurant). L’offre est assortie d’un prix accessible. Elle repose sur une logistique de flux tendus qui permet le plus souvent de préparer la plupart des aliments à l’avance, afin d’accélérer l’assemblage final et/ou la cuisson finale nécessaire de certains d’entre eux. La notion de service rapide fut complétée dès les années 1950 avec le concept de « drive-in » permettant à un consommateur de commander et récupérer sa commande sans même sortir de son automobile. Il n’y a pas de date précise quant à l’apparition de la forme moderne de ce concept de restauration « accélérée » ; d’autant plus que le célèbre « sandwich » attribué à l’anglais Lord John Montagu, comte de Sandwich (1762) pourrait être assimilé à l’une des toutes premières formes de fast food. Le concept est parfois pointé du doigt par certaines associations consumméristes lui reprochant de favoriser l’obésité en produisant une offre d’alimentation non équilibrée. On peut citer parmi les principales enseignes internationales Subway, McDonald’s, Burger King, Quick, Taco Bell, Kentucky Fried Chicken…, la plupart étant d’origine américaine. Certaines législations nationales prévoient des zones d’exclusion ou au contraire des zones d’emplacement spécifique (fast food zoning) pour les activités de fast food, notamment pour éloigner ces commerces des établissements scolaires, dans le but de contribuer à la lutte contre l’obésité chez les jeunes consommateurs. D’où parfois l’existence de zones de concentration (fast-food cluster) de différentes enseignes de fast food. À ne pas confondre avec les restaurants « fast-casual » qui, tout en proposant une offre de restauration accélérée (sur place ou à emporter), ont un positionnement davantage qualitatif, tant au niveau des produits que du service ou de l’ambiance (souvent thématique).