Action collective des consommateurs ayant pour objectif de s’informer sur les produits et les services offerts à la consommation et de défendre leurs droits en tant que consommateurs (conformément aux dispositions de la loi du 5 janvier 1988, en France). Il porte essentiellement sur les caractéristiques et la qualité des produits et des canaux de distribution, sur les prix pratiqués, sur la qualité et la clarté de l’information présente sur le contenant (détail de la composition, date limite de consommation, modalité(s) d’utilisation…), etc. Il apparut dès le début du XIXe siècle aux États-Unis, mais ne s’est véritablement développé jusqu’à inquiéter producteurs et distributeurs que dans le courant des années 1960, notamment après la publication de la Consumer Bill of Rights (Charte du consommateur), à l’initiative du président John F. Kennedy en 1962 pour le Consumer Advisory Council. Elle reposait sur 4 droits fondamentaux : 1) le droit à la sécurité, 2) le droit d’être informé, 3) le droit de choisir, 4) le droit d’être entendu. Par la suite, le consumérisme s’est notamment développé avec la médiatisation des actions de l’avocat Ralph Nader à l’encontre de la General Motors, à propos du modèle automobile Corvair, dont la sécurité était défaillante. « Un vide existe entre les promesses et la performance – un vide qui entretient un sentiment proconsumériste. Mais pour les entreprises qui oeuvrent à combler ce vide, le consumérisme constitue une opportunité plutôt qu’une menace », concluent Paul Bloom et Stephen Greyser. BEUC/Bureau européen des unions de consommateurs, 80 rue d’Arion, B-1040 Bruxelles, Belgique. Tél. : (32-2) 743.15.90 www.beuc.org
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