Communication de messages sans l’aide de mots écrits ou prononcés. Bien que divers, les principaux supports de la communication que sont alors le langage du corps (body language), le toucher, le regard et les expressions du visage apparaissent cependant limités à propos de la quantité et de la qualité de l’information transmise, mais également quant à l’interprétation du message par les destinataires. Richard Clément et Kimberly Noels citent Patterson pour rappeler que « cette forme de communication remplit plusieurs fonctions : 1) elle véhicule nos sentiments ; 2) elle régularise les conversations ; 3) elle exprime l’intimité ; 4) elle exprime la volonté de contrôle ; enfin 5) elle sert de support à la communication verbale ». La proxémie (proxemics) désigne l’étude des distances et des espaces autour des personnes, l’oculésie (oculesics) l’étude de l’utilisation des yeux, les interfaces haptiques (haptics) le rôle du toucher. Par extension, en communication publicitaire, la communication non verbale va recourir exclusivement à l’image sans support d’une accroche ou d’une body copy. Le message repose alors le plus souvent sur une connotation laissée à la libre interprétation du destinataire. À titre d’exemple, pour la publicité originale présentée en illustration, l’agence compte sur la reconnaissance et l’interprétation par la cible de l’évocation du personnage « muet » de Charlot, ou de Adolphe Hitler, pour promouvoir la clé USB de 8 Go de la marque HP. La part laissée à l’interprétation et à la compréhension est importante, a fortiori dans un contexte culturel (indien) éloigné du contexte d’origine des évocations.
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