Mot-valise d’origine anglo-saxonne constitué à partir des mots « brand » (marque) et « hijacking » (détournement) désignant une démarche frauduleuse consistant à détourner l’identité d’une marque, principalement sur le Web. Le brandjacker usurpe l’identité d’une marque soit pour porter atteinte à son image, soit pour tirer profit de sa notoriété et de son image. La palette des méfaits possibles est large, du cybersquatting au spoofing, en passant par les redirections frauduleuses vers de faux sites Internet, ainsi que la réalisation et la diffusion de fausses publicités alimentant la communication parasitaire organisée à l’encontre de la marque. La lutte contre le brandjacking est souvent coûteuse et techniquement très difficile. A priori, une veille stratégique minutieuse et le dépôt préventif de noms de domaine complémentaires et/ou proches du nom de domaine principal exploité par la marque permettent un certain contrôle de l’image et du capital marque. A posteriori, la conduite de poursuites légales au cas où le brandjacker est identifiable et localisable constitue un élément potentiel de dissuasion de futurs actes. Mais le contrôle absolu de l’image de la marque sur l’ensemble du World Wide Web reste utopique. D’où l’intérêt d’une stratégie de communication pro-active sur la Toile, et notamment sur les principaux réseaux sociaux numériques. Plus le capital marque sera puissant, moins les inévitables attaques de brandjacking porteront.
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