Boycott expressif
Forme plus pédagogique du boycott, qui aspire avant tout à informer les consommateurs potentiellement concernés. La protestation n’est pas oubliée, mais elle n’est pas aussi emprunte d’activisme que dans les cas de boycott instrumental. Karine Cissé-Depardon et Gilles N’Goala précisent à son sujet que : « Le boycott expressif consiste davantage pour l’organisation (association consumériste, mouvement politique, etc.) à exprimer son mécontentement et sa colère face à un comportement d’entreprise qu’elle juge inacceptable. Il s’agit d’une forme plus généralisée et plus vague de protestation des consommateurs envers les actions de l’entreprise. Entrent dans cette catégorie les boycotts qui visent à protéger les consommateurs face aux risques potentiels pesant sur leur santé ou leur sécurité (OGM par exemple), à défendre les animaux (fourrures, tests, etc.), à préserver la nature (marée noire pour Total par exemple), à contrer les licenciements (exemples de Danone, Reynolds, Nokia), à lutter contre la pauvreté ou à défendre le droit des minorités et les droits civils des citoyens (sweatshops pour Nike, Chine, etc.). » Les illustrations présentées sont une campagne de l’Animal Liberation Front appelant au boycott des marques de produits consmétiques pratiquant des tests sur les animaux.