Facebook : la recommandation d'amis plus impactante que la publicité traditionnelle ?
À l'occasion de son passage à Paris dans le cadre de l'e-G8, Mark Zuckerberg a exposé sa vision du Web de demain.
Le rock and roll a les Rolling Stones, la physique Isaac Newton, et Internet… Mark Zuckerberg. Après avoir déjeuné en compagnie de Nicolas Sarkozy le 25 mai, le patron de Facebook s'est rendu sous le chapiteau éphémère du Jardin des Tuileries où se déroulait l'e-G8 forum, pour une discussion d'une heure avec Maurice Lévy, président de Publicis, face à un parterre de professionnels du Web, e-commerçants, publicitaires, développeurs, journalistes, bloggeurs, etc.
Très attendu, cet échange entre le magnat de la publicité et le roi des réseaux sociaux (en Occident) était calibré au millimètre, cela ne fait aucun doute : « Ne le répétez pas, mais mon métier c'est la publicité », a ironisé le patron de Facebook.
Revenant sur l'usage professionnel dont peut faire l'objet son réseau social, il a rappelé que pour une entreprise, Facebook devait être envisagé sous l'angle de la publicité, avec une certitude selon lui : « la recommandation d'un produit ou d'une marque par des amis, est plus efficace qu'une publicité traditionnelle », car dans le monde réel comme dans le monde virtuel, le bouche à oreille serait plus efficace qu'une affiche de pub.
En bon scientifique des relations sociales, Mark Zuckerberg est revenu sur ce qui compose l'ADN de Facebook, et ce qui selon lui, constitue l'avenir du Web : les interactions sociales. « Nous nous efforçons de comprendre la mécanique sociale. Les interactions entre individus doivent être explorées pour faire évoluer les produits Facebook. » C'est là son cheval de bataille, et la clé de voute des évolutions à venir du réseau social. À l'image de ce qui a été réalisé avec l'éditeur de jeu sur réseaux sociaux, Zynga : « C'est l'introduction de la dynamique sociale dans le jeu qui explique le succès de Zynga sur Facebook », a-t-il assuré. Aujourd'hui, Zynga pèse déjà lourd en étant valorisé à environ 8 milliards de dollars, plus qu' Electronic Arts ( 7,7 milliards de dollars ) ! Plutôt du genre pragmatique, il entrevoit déjà la possibilité d'inclure cette dynamique sociale dans bien des domaines artistiques : musique, films, informations, livres, etc. « Cela permettra de repenser ces industries. »
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