Pas de pause sur les investissements publicitaires dans le digital
Le 26 juin, lors de son assemblée générale, l'EBG consacrait une table ronde à l'évolution du marché du digital en 2013. Conclusion: Les annonceurs veulent encore accroître la part réservée au digital dans leurs investissements publicitaires, mais les médias digitaux doivent prouver leur efficacité.
Même si l’efficacité des messages publicitaires sur Facebook est aujourd’hui remise en cause, après les doutes émis publiquement par General Motors, les grands annonceurs, interrogés lors de l’assemblée générale de l’Ebg le 26 juin, n’ont pas vraiment l’intention de lever le pied sur leurs investissements publicitaires sur le digital.
Chez Renault par exemple, Patrick Hoffestetter, le directeur digital factory de Renault souhaite passer rapidement à 20 % du mix media (contre 14 % actuellement et 17 % en 2012). La Russie ou l’Argentine sont déjà à 30 %, explique ce dernier. Quant à Michelin, la marque continue d’investir dans les "fondamentaux" (site internet, site mobile… plutôt qu’application) car 15 à 20 % des recherches en matière de pneu se font depuis un téléphone mobile ou un smartphone, expliquait Laurent Souloumiac, directeur digital du groupe de pneumatique.
Plus important, les responsables digitaux, qui ne sont pas tous en charge des budgets mais apportent leur conseil aux filiales en charge des marques, comme chez LVMH, envisagent non plus de faire des arbitrages mais de passer à une logique de "radical thinking", c’est-à-dire, en clair, de faire l’impasse sur certains médias. Autre tendance importante, les entreprises vont devoir faire de nouveaux arbitrages avec la montée en puissance du CRM et l’avènement du big data.
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