[BtoB] Business to Brilliant !
Si le B to B ne fait toujours pas rêver les étudiants en marketing, les entreprises de ce secteur sont pourtant plébiscitées par leurs salariés et le métier s'est considérablement enrichi, notamment grâce à la révolution digitale.
LVMH, L'Oréal et Google sont les trois entreprises qui font le plus rêver les jeunes. C'est le résultat de l'édition 2015 du classement Universum, qui sonde les jeunes Français diplômés de business schools sur les entreprises dans lesquelles ils souhaitent travailler. LVMH, L'Oréal, Google... Suivis d'Apple, Canal+, Nestlé, Danone, Coca-Cola, Air France et, enfin, EY. Il faut donc aller jusqu'au 10e rang des entreprises préférées des jeunes pour y trouver un acteur du B to B. Est-ce à dire qu'il fait moins bon vivre dans une entreprise B to B? Bien au contraire.
Il est, d'ailleurs, amusant de confronter le classement Universum - un seul acteur B to B au sein des 10 entreprises préférées des jeunes diplômés - au classement Great Place to Work, celui des entreprises où il fait effectivement bon vivre : en 2015, on comptait 9 entreprises B to B parmi les 10 lauréats de moins de 500 salariés et 4 parmi les 10 lauréats de plus de 500 salariés. De là à dire que les salariés les plus heureux sont ceux qui travaillent dans des PME B to B, il y a un pas, que nous nous garderons de franchir.
Mais une chose est sûre: loin de l'image d'Épinal d'un marketing B to B inféodé aux ventes, et dont l'essentiel de la mission consiste à écrire des argumentaires commerciaux, le B to B a connu, ces dernières années, une mue radicale. Personas, inbound marketing, détection des leads, nurturing... La révolution digitale et son principal allié, la data, ont produit, sur les entreprises du B to B, l'effet d'une cure de jouvence. Désormais très à la pointe sur la maîtrise des outils du XXIe siècle, le B to B pourrait presque donner des leçons de marketing au B to C... Une leçon, d'ailleurs, que les grandes business schools feraient bien d'entendre et de faire partager à leurs élèves, elles qui n'ont d'yeux que pour les "écoles de marketing " que sont - encore, il est vrai - Procter et L'Oréal.
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