Le B.A BA de la motivation
Qu'est-ce que c'est ?
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La motivation n'est pas un
élément régulier dans la politique de l'entreprise. A ce titre, elle ne doit
pas être confondue avec le salaire, l'avancement ou l'intéressement. La
motivation regroupe des actions, des opérations, des challenges, destinés à
atteindre un objectif précis. Contrairement au salaire, par exemple, elle
conserve un caractère ponctuel et est conditionnée à un résultat.
A quoi ça sert ?
La motivation a pour objectif de modifier des
comportements à court ou moyen terme. - Soit pour engendrer une plus grande
efficacité de façon ponctuelle. Exemple : dans son plan prévisionnel, une
entreprise a prévu de vendre une quantité de 100. Mais pour une raison
extérieure (pression d'un concurrent...) elle doit porter cet objectif à 110.
Un challenge de stimulation l'y aidera. - Soit pour modifier un comportement.
Exemple : une qualité de service, un accueil, etc.
Comment la rendre efficace ?
Ne pas fabriquer d'exclus Si dès le départ, une
partie de la cible se dit que le challenge n'est pas pour elle, les choses sont
mal engagées... Pour ne pas fabriquer d'exclus, la motivation doit toucher une
cible aussi large que possible. 25 % à 30 % de la population visée doivent
ainsi être récompensés. Comme les dotations doivent être suffisamment
attrayantes, cela signifie qu'il faut consacrer à l'opération un budget
suffisant. Bien que la fourchette soit très large, on peut considérer que le
budget moyen d'une opération de motivation est de 600 000/800 000 francs.
Soigner le règlement
Comment les participants au
concours vont-ils gagner ? Comment faire pour que les "bons" restent bons et
pour que les moins bons se rapprochent des meilleurs ? Personne ne devra se
sentir lésé dans les barèmes mis en place. Avec une contrainte : la simplicité.
Trop de challenge décourage dès la lecture du règlemen...
Ne pas tout sacrifier à la dotation
Il est important de s'appuyer sur une
idée forte et originale. Créativité et innovation restent parmi les meilleurs
moyens de faire adhérer les participants et de créer une vraie appropriation.
Contrairement à ce que croient trop d'entreprises, investir dans la création
n'est pas improductif.
Faire vivre le challenge
Dans
cette même logique, il est essentiel d'animer le challenge sur toute sa durée.
Une information régulière, utile et originale est nécessaire. Pendant un
challenge, il doit toujours se passer quelque chose !
Ne jamais décevoir les vainqueurs
Les participants à un challenge de
motivation sont particulièrement exigeants, notamment par rapport aux cadeaux
gagnés. Ils pardonnent beaucoup moins que pour un achat "normal". D'où
l'intérêt de faire appel à de vrais professionnels de la dotation, que ce soit
pour la ponctualité de la date de livraison d'une télévision ou la qualité d'un
voyage. Faire de la motivation une composante de la politique commerciale de
l'entreprise Les opérations sont d'autant plus importantes qu'elles sont
planifiées par la direction commerciale et attendues par les salariés ou le
réseau de l'entreprise. Il n'est donc pas inutile que le plan d'action
commercial de cette entreprise prévoit un volet motivation. Celle-ci doit être,
en quelque sorte, le 3e ou 4e ingrédient de la politique commerciale.
Se doter d'outils adaptés
Dans un challenge, on
parvient assez facilement à obtenir des résultats quantitatifs. Il est en
revanche plus difficile de faire changer en profondeur les individus.
Lorsqu'une banque décide de revoir sa politique à l'égard des clients, de
moderniser son front de vente, ses outils de PLV, c'est pourtant nécessaire.
Les collaborateurs doivent être à l'unisson. Il s'agit là d'un travail plus
profond, qu'un simple challenge ne permet pas toujours d'accomplir. D'où
l'utilisation d'outils complémentaires de formation, kits généralement très
ludiques intégrés à l'opération de motivation.