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Quadri

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Quadrichromie. Procédé d’impression en couleur utilisant les trois couleurs de base (couleurs primaires) : cyan, magenta et jaune ainsi que le noir (Cyan, Magenta, Yellow, Black) en synthèse soustractive. À partir de quatre « négatifs teinte » – parfaitement superposables –, on tirera un deuxième jeu positif. De là, un troisième jeu négatif et tramé sera utilisé en typographie, alors que le procédé offset requerra un quatrième jeu de positifs tramés – typons – utilisés pour impressionner les plaques. Pour obtenir une impression mettant à profit un spectre colorimétrique plus large que celui déjà offert par la quadrichromie, on peut recourir à l’hexachromie (hexachrome process) qui ajoute aux couleurs de base l’orange et le vert. Le procédé fut développé par la société Pantone, mais il demeure peu répandu. On parlera de quadri « descendue » pour désigner un rendu plus pâle, mais volontaire, des couleurs, le plus souvent pour favoriser la lisibilité des éléments imprimés en superposition, un texte par exemple. Ronan Divard et Bertrand Urien précisent que : « Pour choisir la couleur ou la combinaison de couleurs d’un produit ou d’un packaging, il [le professionnel du marketing] doit idéalement prendre en compte à la fois le positionnement et les caractéristiques du produit et de la marque, les choix chromatiques des concurrents, les propriétés des couleurs en matière de perception et leurs effets associés, les préférences des consommateurs appartenant à la cible et la symbolique des couleurs, tant sur le plan général que sur celui de l’univers considéré. » Les trois composantes de la couleur peuvent influencer le consommateur. Marie-Christine Lichtlé explique à propos de la variable médiatrice que représente alors la couleur que : « Un annonceur ne doit pas penser que la couleur a directement un impact : pour que le consommateur ait une attitude envers l’annonce favorable, il faut d’abord que la couleur soit considérée comme cohérente avec l’annonce […] Contrairement à ce que l’on pouvait penser, une modification de tonalité n’est pas suffisante pour entraîner un changement d’attitude : il faut aussi tenir compte des niveaux de luminosité et de saturation, et de leur adéquation avec l’annonce. Cela signifie que, si les praticiens veillent surtout au symbolisme et à l’esthétique des couleurs, ils doivent aller plus loin et envisager les effets émotionnels des trois composantes. » En synthèse additive (couleurs perceptibles à l’occasion d’une projection lumineuse), les trois couleurs de base sont le rouge, le vert et le bleu (red, green, blue – RGB).

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La rédaction

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