Mim placée en redressement judiciaire
Les difficultés qui touchent le secteur de la mode à petit prix (fermeture de nombreux magasins du groupe Vivarte, notamment) perdurent. L'enseigne Mim en fais les frais à son tour.
Je m'abonneL'enseigne de prêt-à-porter à bas prix Mim annonce son placement en redressement judiciaire, lequel a été prononcé le 3 novembre par le tribunal de commerce de Bobigny. Rachetée par le groupe hongkongais Main Asia en 2014, la chaîne de 340 magasins (dont 260 en propre) compte 1550 salariés, pour un chiffre d'affaires de 180 millions d'euros en mars 2016. La marque possède également un site e-commerce, mim.com, ouvert depuis 2009. La direction nouvellement nommée par Main Asia attribue ces difficultés à la situation du marché du textile en France, mais également aux conditions météorologiques et aux répercussions des attentats de Paris sur la consommation. Mim indique, dans un communiqué, que : "La direction a fait le choix de se placer sous la protection de la justice commerciale afin de rechercher une solution qui permette de préserver l'emploi et de relancer l'activité."
Les efforts de la marque pour faire face à la concurrence d'enseignes telles que Zara et H&M, notamment le développement du click and collect depuis deux ans, se sont révélés insuffisants.
Pour aller plus loin:
Mim : mobile, physique, Web, le réseau dans le vent