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Faut-il croire au Père Noël sur Internet ?

Publié par Sébastien Darnault le

Un Français sur deux effectuera cette année ses achats en ligne, pour un montant de 250 €, un chiffre plus élevé que l'an dernier. La période voudrait pourtant qu'on achète moins. Ou alors qu'on achète autant – voire plus – mais moins cher ? Quitte à faire l'impasse sur la qualité et l'authenticité des biens acquis ?

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Les chiffres viennent de tomber* : 66 % des Français effectueront cette année leurs achats de Noël en ligne, soit plus de 15,2 millions d’internautes. Ce sont pas moins de 250 € que les cyberacheteurs comptent dépenser, un chiffre plus élevé que l’an dernier. Etonnant quand on sait qu’en période de crise, les habitudes veulent qu’on achète moins. Ou alors qu’on achète autant – voire plus – mais moins cher ? Car préserver la quantité coûte que coûte contribue à alimenter la magie de Noël. Quitte à faire l’impasse sur la qualité et l’authenticité des biens acquis ? Plus de 70 % des paquets sous le traditionnel sapin seront constitués de biens textiles et informatiques, lesquels comptent parmi les produits le plus contrefaits sur Internet. La question est inévitable : peut-on faire ses achats en ligne les yeux fermés ? Faut-il croire au Père Noël sur Internet ?

L’illusion de Noël demeure… mais autour de l’authenticité des cadeaux ! Les elfes semblent avoir changé de métier. Aujourd’hui contrefacteurs, ils travaillent certes toujours dans l’ombre : 64 % des imitations sur Internet viennent d’Asie, de Chine notamment. Quant aux rênes, ils ont passé le flambeau à l’avion et à la Poste, via lesquels la majorité des biens falsifiés sont livrés en un temps (et une absence de réflexion sur leur provenance) record.

Conseil évident mais incontournable : assurez-vous qu’aux côtés de prix défiants toute concurrence, les elfes qui fabriquent la tablette numérique de Junior soient eux aussi certifiés conformes aux normes de la propriété intellectuelle internationale. Ne serait-ce que pour voir perdurer dans ses yeux cette petite lueur qui vous émeut tant, mais qu’un bien défectueux, si ce n’est pas dangereux pour sa santé et/ou sa sécurité, aura vite fait d’éteindre.

*Résultats de l’étude FEVAD et Médiamétrie//NetRatings réalisée du 9 au 12 novembre auprès d’un échantillon de 1756 individus, représentatifs des internautes français de 15 ans et plus.

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