TNS Sécodip lance un panel d'individus
Après dix sept années passées chez ACNielsen d'abord, puis les deux
dernières à l'Ifop, Pascal Avignon vient de rejoindre le groupe Taylor Nelson
Sofres en tant que directeur général en charge de TNS Sécodip (hors les piges).
« Après toutes ces années, je sais que ce qui me passionne le plus, c'est
d'analyser les comportements, explique- t-il. J'aime retrouver chez TNS Sécodip
à la fois de la logique industrielle, mais aussi de la flexibilité et de la
personnalisation. » Les chantiers prioritaires du nouveau directeur général
sont de plusieurs ordres. Tout d'abord, s'intéresser à l'individu pour dépasser
la notion de foyer acheteur : « pour un nombre de plus en plus important de
marchés, les décisions finales se prennent au niveau de l'individu », remarque
Pascal Avignon. TNS Sécodip lance donc un panel de 11 000 individus âgés de 12
ans et plus sur le marché du snacking et des boissons (non alcoolisées +
bière), qui couvre toute la consommation hors foyer pour ces catégories. « Il
est important pour les marques de connaître les circuits parallèles où l'on
recrute », commente Pascal Avignon. Ce nouveau panel, dont les résultats seront
disponibles à la fin du premier trimestre 2002, viendra compléter le dispositif
du groupe TNS sur ce segment de marché : un panel individus sur le snacking et
les boissons existe déjà en Grande-Bretagne et en Espagne. Un autre axe
important est le développement de panels propriétaires, réalisés sur mesure
pour un client à partir de ConsoScan, l'outil d'observation des comportements
sur les produits de consommation courante. Autre chantier, et non des moindres
: la synergie entre toutes les sources, externes mais aussi internes à
l'entreprise. « Il est évident que nous lancerons des produits en commun entre
TNS Sécodip et d'autres départements du groupe comme, par exemple, Sofres
Cardinal. » Dernier grand projet pour 2002 : faire en sorte d'améliorer la
rapidité de livraison des informations, une attente toujours plus forte des
clients, d'autant qu'on est dans la récurrence. « Cela signifie, par exemple,
des investissements pour rationaliser nos méthodes de production », conclut
Pascal Avignon.