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Saatchi X : une nouvelle entité pour passer le shopper au crible

Aider les marques à passer de la logique consommateur à la logique shopper. Telle est l'ambition de Saatchi X.

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C'est dit. Les marques sont malades. Les agences conseils planchent donc sur de nouveaux remèdes. Certaines se créent même pour les aider à repenser leur stratégie. C'est le cas de Saatchi X. Pour François Tastet, son directeur général, l'acte d'achat sur le lieu de vente doit être davantage analysé par les marques. « Il est impératif de considérer le monde à travers les yeux du shopper », souligne ce dernier, auparavant à la direction du pôle marketing relationnel et opérationnel de Saatchi One to One. Née de l'absorption de l'agence Thompson Murray, “mère du shopper marketing”, par Saatchi en juillet 2004, Saatchi X ambitionne d'aider les annonceurs à lever le rideau sur le premier lieu de consommation des ménages : le point de vente. Et de le faire via une méthodologie globale. « Contrairement à Saatchi One to One qui s'appuyait sur une stratégie nationale, Saatchi X repose sur des méthodologies de travail développées dans tous les pays à l'instar de ce qui a été fait avec Saatchi et la Lovemark », souligne François Tastet. Opérationnelle, depuis le début de l'année, la cellule française, qui emploie trente personnes, va plancher sur le marketing de l'acte d'achat. « Les marques doivent se rendent compte qu'il faut secouer quelques idées reçues pour émerger aux yeux du shopper », note François Tastet. Objectif de l'entité : les aider à donner du sens aux produits. « Il faut vraiment intégrer qu'il y a une différence entre les souhaits du consommateur et le shopper », explique François Tastet. Qui illustre : « La différence entre un consommateur et un shopper est la même qu'entre une partition et un concert. »

Ava Eschwège

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