Royco Minute Soup et La Voix du Nord inventent le porté de soupe
Pour soutenir son repositionnement sur le créneau des snacks, Royco Minute Soup a choisi un échantillonnage via "La Voix du Nord". Quand la PQR sert la soupe.
Je m'abonne
Si tu ne vas pas à la soupe, la soupe viendra à toi. C'est ce qu'a décidé
Royco Minute Soup, leader du marché des potages instantanés en proposant
quotidiennement, depuis le 10 mars et jusqu'à la fin du mois, dans la rubrique
"Aujourd'hui" du quotidien La Voix du Nord, un sachet de soupe pour les 250 000
abonnés qui reçoivent le journal dans leur boîte aux lettres. Le tout
accompagné d'un bon de réduction sur le leaflet qui contient l'échantillon.
Sur-consommatrice de soupe, la région Nord expérimente ainsi une nouvelle forme
d'échantillonnage pour le fabricant qui lui permet de faire entrer ses produits
au sein des foyers avant sept heures du matin. C'est-à-dire à une heure où les
boîtes aux lettres ne sont pas encombrées. Une manière également pour lui de
créer un mini événement et de promouvoir sa stratégie snack. La marque souhaite
renforcer sa communication autour du positionnement "snack équilibré" symbolisé
notamment par sa dernière recette "légumes variés & céréales". Il cible un
profil bicéphale en majeure partie composé de profil plutôt âgé, mono-foyers ou
couples, et en minorité de consommateurs cadres de 25-35 ans de catégorie
sociale aisée et urbains. Le fabricant souhaite surtout toucher des actifs
soucieux de manger "équilibré" qui ont pris l'habitude de consommer des en-cas
(produits faciles à préparer, consommés entre les repas). Pour les séduire il
se trouve confronté à une problématique simple, faire goûter le produit,
développer de nouveaux moments de consommation (hors horaires classiques) et
transformer l'essai en achat tout en présentant ses cinq gammes de soupes
(classiques, moulinées, crémeuses, exotiques et gourmandes) et ses vingt-quatre
variétés. Cette opération coup de poing d'un nouveau genre vient compléter un
plan publi-promotionnel, lui-même soutenu par une campagne télé en janvier et
février dernier et des actions d'échantillonnage situationnel dans les stations
de sport d'hiver, facs et universités.