Etudes santé : un marché très convoité
industrie pharmaceutique a peut-être mangé son pain blanc, mais elle reste
le secteur le plus rentable au monde (marge nette de 18 %, selon IMB Consulting
Services). Attirés par cette industrie qui continue de croître, malgré un
contexte législatif, économique et politique contraignant (+ 9 à 11 % par an
d'ici à 2007, selon IMS Health), les instituts d'études lorgnent de plus en
plus vers les études marketing médicales, deuxième secteur en investissements
en France (8,94 % du total 2002, selon Syntec Etudes Marketing et Opinion),
derrière la Grande Consommation. Avec plus de la moitié des investissements
études (autour de 60 %) consacrés aux panels permanents, les sociétés
spécialisés (IMS Health, Thales, Gers, CAM, etc.) ou ayant un volet santé
(ACNielsen) sont des acteurs incontournables. Côté études ad hoc, plusieurs
types d'intervenants se partagent le gâteau. D'une part, on trouve les sociétés
d'études ad hoc spécialisées en études marketing médicales comme A+A, Stethos,
E/O Consult,…. ; certaines sociétés de panels comme ACNielsen proposant
également une activité ad hoc. D'autre part, des sociétés d'études
“généralistes” qui ont, depuis des années, développé un département santé :
ainsi TNS Sofres avec TNS Sofres Santé et HMI (Harris Medical International) ou
encore Chetochine Conseil avec Chetochine Santé, par exemple. Pour le groupe
TNS, le pôle éthique représente un chiffre d'affaires monde s'élevant à 110 ME
dont 35 ME réalisés par TNS en Grande-Bretagne. Le rachat de NFO vient
renforcer aux Etats-Unis le poids des études santé. Le groupe CSA, en
fusionnant avec TMO, a ajouté un volet Santé à son expertise et a déployé ces
trois dernières années une véritable activité dans ce domaine. Le chiffre
d'affaires réalisé avec les études marketing médicales s'est élevé à 1,5 ME en
2003. Désormais, le département Santé du groupe CSA est placé sous la
responsabilité de Sabine Mélèze. « A côté des études marketing médicales sur
lesquelles nous travaillons depuis longtemps, nous avons développé une
véritable expertise dans le domaines des études épidémiologiques », explique
Claude Tharreau, directeur général de CSA. Chez Ipsos, le poids des études
marketing réalisés par le département Santé, développé depuis sept ans par
Patrick Klein, s'est élevé à 3 ME en 2003 rien que pour la France. Parmi les 14
Key Clients monde du groupe Ipsos, deux appartiennent à l'univers
pharmaceutique. « Avec une croissance de 40 %, c'est le secteur qui a connu la
plus forte croissance en France dans le groupe Ipsos », fait remarquer Stéphane
Truchi, Dg d'Ipsos France. Au point qu'en 2004, Ipsos France crée une structure
dédiée aux études marketing médicales, Ipsos Santé, dirigée par Patrick Klein,
avec son propre compte d'exploitation. « Nous allons lui donner les moyens et
les ressources humaines pour accélérer et consolider notre originalité, qui est
d'être des généralistes de la Santé », poursuit Stéphane Truchi. Des structures
dédiées sont également présentes aux Etats-Unis, au Canada et en
Grande-Bretagne. « Nous allons mettre en commun nos expertises, de façon à
travailler plus efficacement et plus intelligemment ensemble, notamment sur
les appels d'offres internationaux », souligne Patrick Klein.
Instituts généralistes : les grandes manœuvres
Plus
récemment, d'autres sociétés d'études plutôt orientées “Grande Conso” ont
regardé d'un œil attentif le développement du marché des études Santé. Déjà
bien présent sur le marché de l'OTC, le groupe GfK construit ainsi pas à pas
une expertise complémentaire dans l'éthique. Tout a commencé par le rachat en
2002, en Allemagne, de I+G, société d'études spécialisée dans le médical,
détenue alors à 50/50 par GfK et Infratest. Récemment, l'acquisition de Martin
Hamblin en Grande-Bretagne a apporté une activité Healthcare reconnue tant en
Grande-Bretagne qu'aux Etats-Unis et qui vient de se trouver renforcée par le
rachat, en juin 2003, de l'institut américain V2. Au sein du groupe, une
nouvelle entité, GfK Healthcare, a été créée au niveau international. En
France, une structure Healthcare est en cours de constitution au sein de l'ad
hoc, avec pour ambition de développer les études marketing sur les produits
éthiques. Parallèlement, l'an dernier, GfK a racheté en France une société de
panels qui compte un panel vétérinaire et un de dentistes. Une structure
similaire existe déjà en Suisse, en Allemagne et aux Etats-Unis. « L'un de nos
champs de réflexion est l'adaptation d'outils utilisés en marketing grande
consommation à l'univers Healthcare, comme la segmentation, le trade-off,
l'analyse multivariée, les tests et surtout les études sur la marque », fait
remarquer Helen Zeitoun, directeur général de GfK Sofema. L'acquisition au
Canada de la société CMR a apporté au groupe Ifop une légitimité dans les
études marketing médicales. Au Canada, Ifop CMR réalise 40 % de son chiffre
d'affaires en études marketing santé et est leader dans les études marketing
médicales ad hoc. « Au Canada, note Christophe Jourdain, directeur général du
groupe Ifop, Ifop CMR travaille pour pratiquement l'ensemble du Top 10 des
laboratoires pharmaceutiques. » L'objectif du groupe est d'exporter cette
expertise dans les autres sociétés du groupe. Une nouvelle fonction vient
d'être créée : Global Healthcare Manager, confiée à Doreen Wolpert, basée au
Canada, et dont la mission sera de diffuser à Paris comme à Buenos Aires
l'expertise en études marketing médicales acquise au Canada. Un relais
Healthcare se met en place en ce moment au sein d'Ifop France. Au premier
semestre 2004, une direction Etude Santé et des équipes dédiées viendront
rejoindre la société pour développer le secteur Santé. « C'est un secteur
important, plutôt rentable, et grâce à ce pôle de compétences que nous comptons
développer, nous voulons entrer de façon significative sur ce marché en France,
explique Olivier Bauby, directeur général du groupe Ifop. En 2004, nous allons
passer à la vitesse supérieure. » On n'est pas en reste chez Research
International qui compte, dans le groupe, la société Navigare, en Scandinavie,
une société spécialisée dans les études du secteur santé. Elle va servir de
tête de pont pour le déploiement de cette offre au niveau mondial. « En France,
nous regardons de très près les opportunités d'acquisition », reconnaît
Marc-Antoine Jacoud, directeur général de RI France. Dernier rebondissement :
Synovate vient de racheter le réseau Isis. Qu'en pensent les laboratoires ? «
Cela apporte de la concurrence, reconnaît Corinne Hardy, Senior Manager, Market
Research New Product Marketing, d'Aventis Pasteur. Ce métier a besoin de
dynamisme et d'innovation dans les méthodologies et les techniques. Il y aura
émulation. Face à l'arrivée des instituts généralistes, les spécialisés
doivent se remettre en question pour améliorer leur offre. »
Des stratégies marketing globales
Cet intérêt des grandes sociétés
d'études pour le marché des études Santé va de pair avec la course à
l'international des laboratoires pharmaceutiques. Une durée de vie d'un
médicament éthique toujours plus courte et des coûts de recherche et
développement toujours plus conséquents obligent les laboratoires à réduire les
risques. Il y a trois ans, le Boston Consulting Groupe estimait à 880 M$ le
ticket d'entrée d'un nouveau médicament. L'institut américain Cutting Edge
l'évalue aujourd'hui à 900 M$, coûts de R&D et de marketing compris. D'où les
fusions et acquisitions des laboratoires pharmaceutiques de ces dernières
années - qui devraient se poursuivre - compte tenu du ticket d'entrée
particulièrement élevé en R& D (autour de 4 Md$ pour Glaxo-SmithKline, 3,1 Md$
pour Pfizer, 2,3 Md$ pour Aventis) et de la course à la dimension
internationale. Entre le moment où un brevet pour une molécule est déposé et
l'introduction de cette molécule sur le marché, il s'est souvent déroulé quinze
ans. Il ne reste alors qu'à peine six ans au laboratoire pharmaceutique pour
exploiter le produit puisque, dans l'industrie pharmaceutique, un brevet
tombant dans le domaine public au bout de vingt ans. Les laboratoires n'ont
donc pas le droit à l'erreur. Conséquence : les produits doivent être lancés
très vite dans un maximum de pays à un prix optimum, tout en tenant compte des
législations et réglementations en cours et de la maturité du marché. Avec les
simplifications des procédures d'enregistrement, et notamment l'AMM européenne,
on assiste à des lancements simultanés dans plusieurs pays, s'appuyant sur des
copy-stratégies internationales. « 40 à 45 % du chiffre d'affaires HMI est
réalisé par des études internationales, constate Alain Flinois, directeur
d'Harris Medical International (groupe TNS). On est encore sur un marché de
développement international de molécules. » A l'image du secteur automobile,
les nouveaux médicaments ont de plus en plus recours à des stratégies marketing
globales, appuyées par des études transversales multipays. On peut estimer à
plus de 35 % des études ad hoc des laboratoires celles intégrant une composante
internationale. Et 70 à 80 % des études avant lancement sont internationales.
Selon une enquête réalisée pour Marketing Magazine en septembre 2003, 45 %
des études sont de plus en plus initiées par l'international. En même temps, au
gré des fusions, le marketing central des laboratoires a eu tendance à se
déplacer de plus en plus vers les Etats-Unis, dans ce que l'on appelle le
“Pharmaceutical Corridor”, dans l'Etat du New Jersey. Pour les sociétés
d'études, il est donc essentiel d'être présent aux Etats-Unis, ou au moins au
Canada. C'est ce que toutes celles qui veulent être un acteur de poids sur ce
marché ont cherché ou cherchent à faire. Le groupe TNS s'intéresse à ouvrir un
bureau spécifique aux Etats-Unis. A+A, après avoir ouvert un bureau à Londres
l'an dernier, fort de 4 personnes, entend renforcer son implantation aux
Etats-Unis, où il dispose déjà d'un bureau .« Londres est un bon relais pour
toucher les centres de décision marketing des grands laboratoires
pharmaceutiques, mais rien ne vaut une présence sur place. Soit par rachat,
soit par création », reconnaît Alain Collomb, coprésident de A+A. Ce mouvement
vers les Etats-Unis est d'autant plus nécessaire que les sociétés d'études
spécialisées en marketing médical passent l'Atlantique et commencent à prendre
pied en Europe.
Du tactique au stratégique
La
globalisation, le développement des génériques, la forte concurrence… rendent
toujours plus importante la notion de marque dans l'univers pharmaceutique. «
Les produits majeurs sont traités comme des marques, avec volonté
d'harmonisation internationale », souligne Christophe Jourdain. Et Corinne
Hardy d'insister : « Les laboratoires cherchent à savoir s'ils peuvent passer à
une “branding approach”, avec marques ombrelles, marques fortes, etc. » Selon
l'enquête réalisée par Marketing Magazine en septembre 2003, les laboratoires
font de plus en plus de monitoring de lancement de produit, de bilan d'image
produit et de forecasting. La concurrence est devenue, depuis 1996, une
nouvelle composante du marketing hospitalier puisque les établissements
hospitaliers ont désormais l'obligation d'interroger leurs patients pour
prouver qu'ils ont mis en place des stratégies d'amélioration de la
satisfaction (Statilogie, INit Satisfaction, Ifop… se sont positionnés sur
cette problématique). TNS Sofres Santé vient de lancer 361° Hoptimise, un
nouveau produit de mesure de la satisfaction des patients hospitalisés dans les
établissements publics et privés, avec benchmark et moyenne nationale. En même
temps, les laboratoires pharmaceutiques, toujours à la recherche d'une nouvelle
différenciation, s'intéressent à améliorer la satisfaction de la relation avec
les médecins ou les pharmaciens. Les grandes sociétés d'études (TNS Sofres,
GfK, Research International, Ipsos, ) adaptent au milieu pharmaceutique leurs
outils d'études satisfaction/fidélisation. Ifop mène depuis plusieurs années
une grande enquête sur la satisfaction des Français à l'égard de l'hôpital. A+A
propose depuis trois ans, Satisfaction 10 000, une analyse comparative de la
satisfaction de la clientèle avec barométrage possible. E/O Consult mesure la
satisfaction à l'usage des médicaments (efficacité thérapeutique perçue,
problématique organoleptique). Et le CRM à son tour gagne les laboratoires. «
Le besoin de se différencier augmente la nécessité de comprendre encore mieux
le médecin, car le marketing de clientèle exige de personnaliser l'offre et le
service », constate Michel Murino, directeur du Département Santé de TNS
Sofres. Si la Visite Médicale draine toujours près de 70 % des investissements
publi-promotionnels, selon CAM, les laboratoires cherchent à l'optimiser et
surtout à mieux mesurer le retour sur investissement. Parmi les nouveaux outils
études : IMS Sales Analyzer, IMS Territory Planner, Observatoire
Image-Stratégie d'Infeco, Mesure de l'impact de la VM et des médias sur la
prescription d'Axess Research, Pré-test d'une nouvelle VM et répercussions sur
les prescriptions des médecins généralistes de Thales-BKL Consultant. Pour
mieux comprendre les médecins, A+A lancera en 2004 une étude PrismS auprès
d'eux (socio-types).
De nouvelles problématiques
L'arrivée, puis le développement des génériques, le TFR (Tarif Forfaitaire de
Responsabilité), ont donné un coup d'accélérateur aux problématiques de prix.
Novatest, par exemple, a lancé l'an dernier une nouvelle méthodologie
permettant la simulation de lancement d'un produit en déremboursé ou en
non-remboursé avec scénarios de prix, positionnement, estimation de potentiel,
intention de prescription et intention d'achat. En même temps, les études se
déplacent des médecins de ville vers les spécialistes. « Il y a encore peu, la
médecine ambulatoire représentait 80 % de notre marché. Aujourd'hui, elle n'en
fait plus que 60 % au profit des spécialistes, ce qui pose des problèmes
d'adaptation et d'acquisition de nouvelles connaissances », reconnaît Alain
Collomb. « L'innovation médicale passe aussi beaucoup par l'hôpital, souligne
Alain Flinois. L'hôpital est un lieu de prescription et d'effet source. Pour
les laboratoires, il est important de comprendre, mesurer, maîtriser cet effet
source. » Conséquences : de plus en plus d'études tactiques sur les grandes
pathologies courantes, de plus en plus d'études stratégiques de fond sur de
nouveaux champs d'études comme l'oncologie, le VIH, les grandes maladies
neurologiques.
A la découverte du patient
« Le volume
de vente d'un médicament dépend de l'épidémiologie et de la gravité de la
maladie qu'il prévient ou qu'il soigne, de la capacité du laboratoire à
sensibiliser les médecins sur la maladie et la capacité à amener le patient à
consulter et à se voir prescrire le médicament », explique Guénaelle Augier,
directrice des études de marché, Gamme vaccins adultes, chez Aventis Pasteur
International. Chez Aventis Pasteur, 10 à 20 % des études interrogent les
patients. « Les laboratoires commencent à comprendre que le patient a un rôle
plus actif dans le déclenchement de la prescription », souligne Xavier Boutry,
directeur d'études chez Axess Research. HMI reconnaît faire de plus en plus
d'études type “Regard croisé patients-médecins”. Les études d'environnement se
multiplient, à la demande des pouvoirs publics, des partenaires (assurances,
mutuelles…) et des laboratoires. A+A a lancé l'an dernier PrismS Santé, une
étude proposant une typologie des Français face aux problématiques santé (voir
MM n° 82, p. 30). Certains laboratoires ont même créé des cellules
Environnement dont la mission est de travailler le “bruit” autour d'une
pathologie. « Leur besoin en études de ce type est grand d'autant qu'il est
important de comprendre les contours du nouveau patient », fait remarquer
Patrick Klein. Les études post-AMM se multiplient également. Etudes lourdes sur
de gros échantillons, plutôt observationnelles, elles ont pour objectif de
faire le tour des usages et comportements des patients d'une pathologie précise
par rapport au médecin, au médicament. « Le patient est devenu un
extraordinaire marché pour l'industrie pharmaceutique mais aussi pour
l'industrie de l'information », conclut Stéphane Truchi. Car, jamais les
individus ne se sont autant préoccupés de leur santé qui est devenue un
véritable capital.
Les laboratoires face aux études
Plus d'ad hoc, plus d'international, plus d'études patients, tels sont les constats issus d'une enquête réalisée pour Marketing Magazine* Au sein des études marketing médicales, les responsables études des laboratoires pharmaceutiques ont estimé à 56 % le poids des panels permanents et à 44 % celui des études ad hoc. 49 % estiment que leur budget ad hoc tend à augmenter, alors que 48 % d'entre eux disent que celui des panels tend à rester stable et 25 % à diminuer. Dans les études quanti, le recours aux études en ligne est devenu très présent. Au niveau des cibles, on notera, en particulier, l'importance prise par les spécialistes libéraux, 23 % des laboratoires ayant réalisé plus de dix études sur cette cible au cours de l'année précédent l'enquête. Parmi les différents types d'études ad hoc réalisés qui deviennent plus fréquentes, les études initiées par l'international viennent en tête (45 % en font de plus en plus). Elles sont suivies par le monitoring de lancement de produit (36 % de plus en plus), le bilan d'image produit (30 %), le forecasting (29 %). Pour ce qui est des tests d'annonces presse, ils sont 29 % à dire qu'ils en feront moins. Il est vrai que la part des investissements publi-promotionnels consacrés à la presse spécialisée est en baisse constante depuis plusieurs années (- 16,2 % sur oct. 2002-sept. 2003, source : CAM). * Enquête réalisée en septembre 2003, par Nathalie Pelen pour Marketing Magazine. 77 entretiens téléphoniques auprès de responsables études (directeurs, responsables, chargés d'études) de 53 laboratoires.
Les critères de choix d'un institut
Interrogés pour Marketing Magazine, en septembre 2003, 70 % des responsables études de laboratoires pharmaceutiques pensent continuer à briefer des sociétés d'études comme ils le veulent, mais 27 % disent qu'ils ne pourront briefer qu'un nombre limité de sociétés référencées. Pour un briefing, les premiers critères de choix sont : l'expérience précédente avec la société d'études (note moyenne de pertinence : 8,7), suivi de la compétence de l'institut dans le domaine précis de l'étude (8,5), l'image de la société (7), la sympathie pour l'institut et ses responsables (5,7) Pour la réalisation de l'étude, le premier critère de pertinence est la compréhension de la problématique (9,3), suivi de la pertinence de la méthode proposée (8,8), la capacité à être conseil (8,6), l'implication des intervenants (8,5), la compétence de la société d'études dans le domaine précis de l'étude (8,4) et l'expérience précédente avec la société d'études (8). En termes de notoriété spontanée des instituts ad hoc, A+A arrive largement en tête (88 %), devant Stethos (61 %) puis Harris et E/O Consult (38 %) et TNS (27 %). Alain Collomb (A+A) étant, là encore de loin, le responsable d'institut spécialisé ad hoc le plus connu, devant Henri Farina (Stethos) et Vincent André (EO/Consult).