Emap Media et Prisma Presse réunis pour une dream team télé
Après les régies radio alliées dans une union sacrée pour braver la
frilosité des annonceurs, c'est autour des régies publicitaires d'Emap Media et
de Prisma France de rassembler leurs forces pour proposer au marché
publicitaire une nouveau couplage, judicieusement baptisé Télé Team, sur leurs
hebdos télé. Depuis le 1er janvier dernier, les annonceurs se voient proposer
deux offres commerciales avantageuses dans les trois titres concernés, à savoir
Télé Loisirs (Prisma Presse), Télé Poche et Télé Star (couplage Télémap d'Emap
Media). Pour un tarif net de 124 000 euros, ils auront droit à deux insertions
par titre pour une même campagne sous huit semaines. Autre possibilité, trois
insertions par titre pour une même campagne sous huit semaines pour un tarif
net de 183 000 euros. Cerise sur le gâteau, ils se verront offrir, dans le
cadre de cette dernière, une étude de mesure d'impact gratuite si la campagne
est exclusive à Télé Team. Destinée exclusivement aux secteurs de
l'alimentaire, des boissons et des produits d'entretien, cette offre vise à
attirer vers cette famille de presse des annonceurs qui la sous-investissent
largement. L'alimentaire n'en est que le cinquième investisseur, les boissons
le septième et les produits d'entretien ne figurent même pas dans le top 10.
Au-delà, cette offre apparaît bel et bien comme un concurrent à Pack 3, offre
commercialisée par Interdeco et Socprint et qui réunit Télé 7 Jours, TV
Magazine et TV Hebdo. « Télé Dream est effectivement concurrente de Pack 3,
mais c'est surtout une alternative à cette dernière. L'offre n'est pas
positionnée en substitution d'une campagne télé mais en complémentarité. De
plus, par la nature des titres, tous payants, nous offrons aux annonceurs la
puissance de trois grandes marques à durée de vie égale et qui bénéficient d'un
fort taux de reprise en main », indique Carole Fagot, directrice déléguée
d'Emap Média. Trois titres diffusés à 4,7 millions d'exemplaires (Diffusion
Contrôle/ OJD 2000) pour une audience de 16,3 millions de lecteurs par semaine,
selon l'AEPM.
Puissance et compétitivité
Pour
convaincre les annonceurs de jouer la carte du plan bi-média, et donc de
consacrer une partie de leur budget à la presse, l'offre met en avant sa
puissance sur les cibles les plus sensibles : les jeunes, la famille, les
actifs et les urbains. A titre d'exemple, Team Télé permet de toucher plus de
la moitié des fameuses ménagères de moins de 50 ans (53,9 %) ainsi que les
ménagères avec enfant (54,8 %) et le tout pour un coût GRP très compétitif (979
euros sur la cible des moins de 25 ans contre 1 508 euros pour Pack 3 ; 1 166
euros sur la ménagère de moins de 50 ans contre 1 668 euros concernant l'offre
concurrente (Sources : Tarif 2002/ AEPM 2000-2001. Traitement IMS Poppy).
Au-delà de l'aspect purement quantitatif, c'est la qualité qui doit également
faire la différence. « L'offre associe trois titres TV dont plus de 40 % du
contenu rédactionnel est consacré au traitement magazine. Cette association
garantit donc un vrai contrat de lecture et permet aux marques d'émerger dans
un environnement rédactionnel de qualité », poursuit Carole Fagot. Côté
pratique et afin de simplifier l'achat d'espace, une facture unique et globale
est centralisée chez Télémap. Pour la prise d'ordre, les annonceurs n' auront à
faire qu'à un seul interlocuteur qui sera chargé de communiquer l'information
en temps réel à son alter ego. En proposant au marché la première alternative à
Pack 3, les régies poursuivent la démarche entamée par Emap Média via le
lancement de son outil d'études Popsi Presse TV (voir MM n° 64). Elles
cherchent ainsi à donner une logique d'utilisation à une famille de presse qui,
tout en demeurant championne de l'audience, connaît quelques essoufflements.
l'importance de la virgule
Dans le dossier "La Presse Télé, championne de l'audience", publié dans notre numéro de novembre, la disparition de virgules a faussé les taux de pénétration de certains titres. Il fallait donc lire pour "Télécâble Satellite Hebdo" 6,2 % et non 62 %, 5,2 % pour "Télérama", 2,9 % pour "Télé K7" et enfin 2,6 % pour "Télé Magazine". Toutes nos excuses à nos lecteurs et aux éditeurs.