Données erronées : 150 000 euros perdus chaque année
La troisième édition du Livre Blanc de QAS pointe les coûts réels engendrés par les données non qualitatives utilisées lors de campagnes B to B. Ce montant serait vingt fois supérieur à l'estimation des entreprises.
Je m'abonne
QAS, éditeur de solutions de restructuration, normalisation et validation
postale, a dévoilé son troisième Livre Blanc. Après avoir relevé des
déficiences au sein des sociétés en termes de connaissance client (exhaustivité
et pertinence des informations clients) et de qualité des données (exhaustivité
et propreté des données, enrichissement des fichiers, mise à jour des
informations), la société lève le voile sur les coûts cachés liés à une gestion
des données insuffisantes. Cette étude a été réalisée par l'institut Dynamic
Markets en juin 2006 à partir de 800 entretiens téléphoniques effectués dans le
monde (États-Unis, Royaume-Uni, Espagne, Scandinavie, Allemagne, France,
Benelux, zone Asie Pacifique). La moitié des répondants sont des professionnels
B to B ouvrant eux-mêmes leurs courriers, les autres étant des data managers ou
responsables de la qualité des bases de données.
9 mailings mal ciblés par jour
A l'issue de cette enquête, le constat est peu encourageant : une grande quantité des mailings B to B finissent dans une corbeille à papier, car les informations utilisées sont périmées pour cause de déménagement d'une entreprise, changement de fonction, départ et remplacement, ou simplement un mauvais ciblage. 89 % des professionnels interrogés déclarent recevoir des courriers indésirables, chacun recueillant 9 mailings mal ciblés par jour (dont 25 par mois destinés à leurs prédécesseurs). En France, cette moyenne explose pour atteindre 22 lettres indésirables par jour. Toutefois, 43 % des entreprises de l'ensemble du panel déclarent recevoir moins de 6 mailings indésirables quotidiennement. Enfin, 80 % des courriers non sollicités sont directement jetés plutôt que d'être renvoyés en NPAI. Par ailleurs, 5 % seulement sont retournés à l'expéditeur. De plus, dans quatre des huit zones étudiées, le taux de retour des plis est inférieur à 3 %. Aux États-Unis, en revanche, il atteint 18 %. Dynamic Markets évalue ainsi un coût réel imputé aux données erronées vingt fois plus important que l'estimation initiale des entreprises, passant de 7 600 euros à 150 000 euros par an, en moyenne.