Marketing 2.0
Nouveau marketing. L’expression illustre tantôt un marketing relationnel comparativement à un marketing transactionnel, tantôt un marketing mettant largement à profit les technologies numériques de l’information et l’Internet en premier lieu, tantôt un marketing interactif versus un marketing simplement réactif, tantôt un marketing où le pouvoir passe des mains de la marque aux mains du consommateur, tantôt un marketing permissif et respectueux plutôt qu’un marketing autoritaire et hégémonique, tantôt un marketing sociétal et durable au lieu et place d’un marketing superficiel de l’éphémère… La mention « 2.0 » fait allusion à une version n° 2, donc une version évoluée ou en tout cas nouvelle (« 2 »), par rapport à la version n° 1, tout en étant la toute première déclinaison « .0 » de la version. Le principe est largement répandu dans certains secteurs d’activité puissamment et régulièrement innovants, comme celui des logiciels, où il s’agit de renseigner au mieux le consommateur. De manière générique, la mention « 2.0 » se veut donc synonyme d’innovation plus ou moins importante. Elle est de ce fait souvent objet d’appropriation plus ou moins objective pour renforcer le propos, dans le sens d’une rupture par rapport à l’ancien modèle « 1.x ». Toutefois, Catherine Viot contribue à clarifier la mention en précisant que : « Le marketing 2.0 est une sorte de marketing inversé où le marketing direct va de l’aval (le consommateur) vers l’amont (la marque). Internet offre de multiples occasions d’écouter le client, qu’il s’agisse d’une écoute active – à l’initiative de la marque –, ou passive – le discours émane spontanément de l’internaute –, directe ou indirecte. L’écoute active, via Internet, n’est pas caractéristique du Web 2.0 puisqu’elle consiste à transférer à Internet les techniques d’études classiques (panels en ligne, enquêtes, client mystère). Les apports du Web 2.0 se situent essentiellement du côté de l’écoute passive. »