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Web design : Turbos logos rigolos

The Brand Company propose depuis quelques mois une approche de création de logos 100 % web. Des identités qui ne sont pas attendues et qui jouent la connivence.

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«Un mois pour créer un cyber-logo qui soit un vrai levier de communication et un booster de notoriété ». Telle est la nouvelle offre de l'agence The Brand Company, pour se mettre au diapason du rythme frénétique des web-companies. Mais la vitesse n'est pas tout. Pour l'agence qui n'en finit pas de "disrupter", il s'agit surtout de « créer la connivence ». Comme l'explique Frank Chabert, directeur associé, responsable du département dot.com et e-design, « un logo de web-company n'est pas là pour rassurer sur le produit. Le produit (ou le service) est bon ou pas. L'objectif assigné à la marque est de démontrer sa capacité à instaurer une nouvelle relation à l'internaute, de capter l'attention et de créer une fidélité sur un ton décalé et non statutaire. On est vraiment sur le relationnel car la valeur ajoutée réside dans la capacité à dialoguer avec l'internaute ». Qui dit connivence, dit marque humanisée qui dépasse la dimension désincarnée et impersonnelle du Net, sortir des styles déjà assez standardisés des marques web, mais aussi accepter de jouer avec la marque pour qu'elle devienne vivante. Tous les web-logos ayant vocation à être animés et mis en scène, selon une approche qualifiée par Frank Chabert "d'entertaining design". « Michelin est typiquement un logo de l'ère Internet, illustre le web-graphiste. Car si la marque acceptait de remettre en cause sa façon de communiquer, on pourrait l'animer. Par contre, difficile d'animer EDF, pourtant marque de service... En réalité, dès que la marque se veut essentiellement le reflet de l'offre, elle a du mal à fonctionner sur le Net. Car on parle du produit et pas du client . Fortuneo (un site boursier), Novacy (un site d'épargne salariale), Freever (un service lié aux portables pour les jeunes) et Diora.com (une radio " à la carte" accessible sur le Web et sur les téléphones) ont ainsi vu surgir leur identité, "sympathiques, décalées, voire métaphoriques". Cette approche sous-entend un travail en osmose avec les créateurs du site, et une clarté de ceux-ci en termes de positionnement. « On n'est pas sur la valorisation du contenu. Il faut être inattendu pour bien faire comprendre en quoi le service proposé est différent et dans quel sens il veut se positionner. » En bref, c'est nouveau et c'est turbo. L'agence refuse les compétitions et facture le tout 120 KF pour un logo et 60 KF pour la charte internet.

Valérie Mitteaux

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