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Hansaplast écrit son hymne à l'amour

Pilier du groupe Beiersdorf, au même titre que la marque Nivea, Hansaplast veut chatouiller Durex sur le marché des préservatifs.

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Malgré les messages sanitaires et les clins d'œil estivaux, le préservatif n'est toujours pas entré dans le quotidien des Français. Son achat resterait même anxiogène notamment dans le réseau pharmaceutique. Qui voit sa part de marché fondre au profit des rayons parapharmacie de la grande distribution. En volume, le food progresse ainsi de 11 % tandis que la pharmacie recule de 1 %. Parallèlement, les consommateurs sont de plus en plus nombreux à se tourner vers des produits plaisir. « Si les préservatifs classiques représentent encore 40 % des ventes, le segment plaisir a connu en 2003 une croissance de 20 % », indique Isabelle Schang, chef de produit Hansaplast. Après avoir entièrement revu ses packagings en 2003, la marque, dont la part de marché volume a progressé de 3,7 points depuis juillet dernier, propose depuis quelques semaines un “fun pack” qui regroupe trois variétés de préservatifs plaisir. Troisième marque du segment derrière Durex et Intimy sur la totalité de l'année 2003, deuxième sur la dernière période, Hansaplast n'entend pas laisser retomber la tension. Depuis janvier, et c'est une première, la gamme de préservatifs fait l'objet d'une campagne de communication exclusive. Une campagne qui, compte tenu de la cible, se veut interactive et ludique. Elle s'installe sur le Net via la création du site loveacedemy.net dont l'objectif est d'augmenter la notoriété de la marque, son expertise et son image. Signé TBWA/, il se propose d'apprendre aux internautes à devenir de bons partenaires sexuels grâce aux conseils de Miss Plast et Docteur Hans. Il propose également différentes épreuves avec à la clé des dotations en phase avec les attentes : lecteur DVD, voyages d'une semaine… Pour le faire connaître et recruter, le site fait l'objet d'une forte médiatisation via des partenariats signés avec la radio, et notamment Fun, des actions de street marketing et du e-mailing. A l'heure où réapparaît un puritanisme de façade, on ne peut que saluer cette initiative et le parti pris de la marque, qui donne à sa communication un ton résolument jeune sans être jeuniste.

Rita Mazzoli

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