OgilvyOne planifie son organisation
L'agence de marketing relationnel du groupe mondial Ogilvy restructure ses équipes. Mutations au sein du groupe, nouvelles recrues… viennent renforcer les départements de l'agence parisienne.
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« Il s'agit d'une organisation plus plate avec un mélange des
responsabilités. Une remise en ordre qui s'imposait à un moment important de la
vie de l'agence », explique Laurent Lilti, président d'OgilvyOne. Dans ce
cadre, Alain Damond est nommé Dg, en charge des clients. Issu du sérail de la
publicité et transfuge d'OgilvyOne New York, Alain Damond a pour mission de
veiller à la satisfaction de l'ensemble des clients et à la cohérence de
la politique commerciale de l'agence. « Nous sommes dans un monde de plus en
plus matricialisé. Les disciplines et les expériences se mélangent. Nous devons
conserver une vision complète de l'ensemble des ressources de l'agence et
renforcer sa valeur ajoutée stratégique », indique Laurent Lilti. Toujours dans
la partie New Business, confiée à Pierre Sitbon, le développement de l'agence
se renforce avec l'arrivée de Dominique Dumont. Autre département renforcé, le
planning stratégique. Serge Amabile est nommé responsable du pôle consulting
regroupant les activités de planning stratégique, de targeting et de knowledge
management. Ce pôle se concentre, par ailleurs, sur le data mining et
l'activité CRM. Enfin, le pôle Interactive de l'agence, accueille Way Ming
Lung, en tant que directeur de création. Paul English, ex-patron d'Ogilvy
Interactive, désormais en charge du pôle, est chargé d'asseoir l'image du
groupe en matière digitale. Par ailleurs, OgilvyOne continue de gérer de
nombreux budgets internationaux depuis Paris, comme Nestlé, Motorola, IBM ou
encore le groupe Louvre Hôtels (les enseignes Campanile, Kyriad, Première
Classe et Concorde). Pour ses orientations futures, l'agence se tourne vers la
gestion de problématiques multicanal, mais aussi sur des secteurs comme la
distribution, les services aux collectivités ou les constructeurs automobiles.
Stimulé par l'évolution du marché, Laurent Lilti déclare assister depuis trois
ans à un retournement de situation?: « On passe d'une digitalisation de la
relation à une poussée sur le off line. Les stratégies de fidélisation
revien-nent en force sur le long terme. C'est bon signe pour la pro-fession. »