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Label ce qu'ils en pensent

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Joëlle Tison (président de Draft Paris) :

« Ce projet de label est à saluer. Dans notre profession, nous sommes tous enclins à jouer les mercenaires à cause de la pression du marché et à accepter des compétitions mal organisées que l'on présente souvent à des chefs de produits juniors, peu expérimentés. Nous sommes parfois six sur une même compétition. C'est impossible à gérer. C'est pourquoi nous devons-nous autodiscipliner, y compris au sein de la délégation de l'AACC, pour établir ensemble des règles du jeu. Tout ce qui participe à un assainissement de la profession et à nous rendre plus respectables est bon à prendre. »

Laurent Azières (directeur associé d'Adelanto) :

« Il est important de mieux expliquer ce que l'on fait aux annonceurs. Nous pensions, jusqu'à présent qu'être membres de l'AACC suffisait. Or, un label complémentaire s'impose. Et puis, cela va permettre de clarifier l'activité des agences. Beaucoup se présentent comme des agences de marketing direct alors que ce ne sont que des prestataires. Or, une agence doit pouvoir accompagner le client jusqu'au reporting. Ce label de professionnalisation est très important pour les PME qui n'ont pas les mêmes armes que les grandes agences. En ce sens, Eric Vaubourgeix nous a bien défendu ces quatre dernières années. »

Benoît Héry (vice-président de Grrrey!) :

« Ce label va permettre de renforcer les agences dans leur rôle de conseil et de défendre la part noble du métier. Les agences qui ont une vraie valeur ajoutée vont pouvoir émerger dans le flot des nombreux acteurs de la place. C'est un pas vers la maturité du métier. Dans la grande foire aux compétitions, ce projet va remettre de l'ordre et comparer les prestations des agences dans des registres identiques. Cela va vers une réelle clarification pour les annonceurs.

François Rouffiac

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