Internet séduit toujours plus d'annonceurs
L'Internet Advertising Bureau France et le Syndicat des Régies Internet ont présenté conjointement les résultats du baromètre semestriel sur les investissements publicitaires on line, réalisé par TNS Media Intelligence.
Je m'abonneCette étude inscrit définitivement Internet comme un média central au coeur des campagnes plurimedia, avec une part de marché de 14,7%, pour la première fois au-dessus du média radio (13,3%). La presse et la télévision, pour leur part, dépassent les 30%. Sur le premier semestre 2008, les investissements publicitaires sont en hausse de 38,1% avec un montant brut total de 1,8 MdE investis sur cette période (contre 1,2 MdE sur la même période en 2007).
Le Web, moteur de croissance. Internet affiche la plus forte progression des médias et constitue le moteur de croissance du marché français. «Avec le développement de l'ADSL, le Web touche des millions de Français. De plus, c'est un média interactif, créatif, qui affiche une liberté de ton, comparé aux autres médias et un atout économique évident», déclare Eric Trousset, directeur Marketing Pôle Investissements Publicitaires de TNS Media Intelligence. C'est pourquoi il séduit de plus en plus d'annonceurs. Le budget moyen investi est de 563 000 euros. La preuve par les chiffres avec une progression unique de 32% (taux de présence 2 fois plus important que celui de la télévision et la radio). Autre fait marquant, sur les 3 357 annonceurs actifs, plus d'un tiers sont nouveaux. Y compris les plus gros investisseurs comme Procter?& Gamble et Beiersdorf. Dans le détail, les secteurs leaders continuent leur progression, avec en tête les Télécoms (12,3%), le Voyage et Tourisme (12,2%) et la Finance-assurance (11,1%). D'autres secteurs, déjà installés, voient leur part de marché progresser. Ainsi, l'Energie (+ 6 points), l'Immobilier (+ 5,3 points), les organismes humanitaires (+ 5,6 points) et la Santé (+ 4,9 points).
Néanmoins, la croissance du marché publicitaire plurime- dia est décevante avec une croissance de 6,6% pour un montant équivalent à 12,5 MdE, contre 11,7 MdE au 1er semestre 2007. «Cela est dû en partie à la conjoncture», confirme Luc Tran Thang, président du SRI. «Lorsqu'une entreprise connaît des difficultés, c'est souvent la publicité qui en fait les frais en premier!», conclut Eric Trousset.