Indissociables
En matière de dépenses de communication, les années se suivent et se
ressemblent. Ou presque. Même si, selon les résultats de la dernière étude
Irep-France Pub (voir page 10), la croissance a été globalement plus soutenue
qu'en 2002, c'est essentiel-lement et de nouveau, grâce au hors-médias que
l'année 2003 a pu enregistrer un résultat positif. Et, en son sein, le
marketing direct s'est une nouvelle fois distingué, avec l'un des taux de
progression les plus élevés, derrière les annuaires et la radio qui a profité,
comme toujours, de la situation économique tendue mais aussi de la réallocation
de certains budgets de grande consommation. Des progressions à relativiser,
bien sûr, en fonction des parts de marché, le MD dépassant désormais 32 % des
dépenses totales, alors que les deux autres moyens n'excèdent, eux, que 3 %.
Tout comme est sans doute à relativiser la bonne performance du mailing, due en
partie à l'augmentation des coûts d'affran-chissement. Il n'empêche, le
“direct” est loin d'être en mauvaise santé. Même s'il ne connaît plus les taux
de croissance qui étaient les siens il y a quelques années. Sachant, quand
même, qu'un secteur comme les biens de consommation a augmenté ses
investissements MD de 10 % l'an passé. Il est par ailleurs intéressant de
constater que, outre la radio, le seul “grand” média qui ait enregistré une
évolution positive en 2003 est la télévision. D'un côté donc, un recours accru
au média de masse par excellence pour développer la notoriété, mais aussi
l'image, et de l'autre, une pression soutenue sur le relationnel avec le
consommateur-client. Bref, une nouvelle illustration de la complé-mentarité
médias - hors médias, déjà si souvent évoquée, mais que les chiffres viennent
confirmer. Complémentaires, les deux techniques devraient même devenir bientôt
indissociables. Avec pour finalité de se mettre au service de la marque et de
ses promesses.