Eric Frémont,Polyglotte paneuropéen
Ses rencontres ont façonné son parcours. Celui qui déclare privilégier la qualité de la relation humaine aborde une nouvelle mission : faire d'Everest un acteur incontournable des grosses compétitions et optimiser le partenariat avec Carlson Marketing Group.
C'est en Italie, où il est le premier Français à étudier à la faculté de
Modène, qu'il découvre dans les années 82-83 la télévision commerciale, le
marketing et le sponsoring télévisé. De retour en France, il cherche à
intégrer une agence qui s'approche de cet univers et entre chez Cato Johnson
comme chef de publicité. Il y apprend son métier de façon «très basique» et, en
travaillant sur le budget du groupe ADT (Aude de Thuin), il découvre le
marketing direct, la VPC, la VAD… Puis il suit Luc Laurentin, qui monte une
agence de communication globale, Yves Alexandre Conseil, où il rencontre
Catherine Marcilhacy qui lui apprend les bases du métier. Un passage chez
Pierre & Vacances lui permet de réaliser qu'il n'est pas fait pour le travail
chez l'annonceur. Il intègre alors Opéra Direct et fait de nouveau une
rencontre «fondamentale», Claude Charles. Avec lui, il découvre les bases de
données, l'analyse décisionnelle. «C'est un des précurseurs du CRM»,
estime-t-il. Puis encore une « rencontre merveilleuse », celle de Jacques Bouey
et de Frédéric Martin (ex-Blue Moon), avec qui il embarque pour l'aventure
Proximity BBDO pour cinq ans et demi. « J'ai tout donné à Proximity BBDO et
Proximity BBDO m'a tout donné », explique-t-il. Fin de l'aventure en mai 2004.
Dans le moulin qu'il possède dans les Vosges, il se donne trois mois pour
réfléchir. C'est alors la rencontre avec Eric Mesnil, le patron d'Everest, qui
souhaite donner un nouvel élan à son agence et optimiser son partenariat avec
Carlson Marketing Group. Il accepte la proposition. Son ouverture très
paneuropéenne n'est sûrement pas étrangère à sa nouvelle décision. Eric
Frémont parle couramment italien, espagnol, très bien l'allemand, a de bonnes
connaissances du néerlandais et du portugais. Dialectophone (alsacien et
mosellan), il vient même de se lancer dans le turc….