Conrad : traitements B to C et B to B
Ce distributeur de matériel électronique réalise en interne ses opérations
RNVP et sous-traite les autres opérations. Les fichiers clients de Conrad
France comptent 1,1 million d'adresses en B to C et 200 000 en B to B. « Nous
adressons 4 millions de documents par an et depuis 1998 nous effectuons le
traitement informatique de nos adresses clients », indique Christophe Derville,
directeur marketing de Conrad France. Le spécialiste de la distribution de
matériels électroniques a réalisé en 2003 un chiffre d'affaires de 7 millions
d'euros avec ses magasins et de 27 millions d'euros en vente à distance via ses
catalogues papier et en ligne. En tant que vépéciste, il se doit de disposer
d'adresses de qualité pour satisfaire les demandes de ses clients et optimiser
ses campagnes de fidélisation. Pour la RNVP de ses adresses en B to C, il
utilise en interne un des logiciels d'Uniserv. « Ce progiciel se paramètre
aisément. Il n'est pas nécessaire d'être un spécialiste pointu de
l'informatique pour le faire fonctionner. Pour les NPAI, les déduplications et
les dédoublonnages, nous confions notre fichier à Altria. Effective-ment nous
ne disposons pas d'outil informatique capable de supporter de tels traitements
au regard du volume de données à traiter », explique Christophe Derville. Et de
préciser que son entreprise n'est pas intéressée pour acheter les fichiers
Estocade et Charade du SNA, car cet investissement ne serait pas rentable. Il
est plus profitable de confier à un prestataire le soin de nettoyer la base de
données. En comparant les adresses NPAI de Conrad au fichier des déménagés de
La Poste, environ 17 % des adresses sont sauvées. En effectuant encore d'autres
opérations à l'aide des bases Sonaria et Muta d'Altria, c'est au total un peu
plus de 38 000 adresses qui sont réactualisées. L'opération de dédoublonnage
par individu permet enfin d'écarter environ 20 000 doublons. « Avec de tels
résultats, nous récupérons largement le prix de la prestation. Rien qu'avec
l'élimination des vrais NPAI, nous rentabilisons notre investissement », se
félicite Christophe Derville. Pour les adresses en B to B, tout est traité à
l'extérieur auprès de Cegedim, autre prestataire spécialisé dans le traitement
des adresses à partir de la récupération et de l'analyse des numéros Siren et
Siret. « Cegedim se charge également de restructurer nos adresses selon la
norme postale », précise Christophe Derville. Toutes ces opérations sont menées
systématiquement chaque année avant l'envoi du catalogue général auprès des
clients qu'ils soient particuliers ou professionnels.
Thomas Cook baisse de 7 % son taux de NPAI
Pour informer ses clients de son changement de nom, l'ex. société Havas Voyage devenue Thomas Cook a lancé un mailing à destination de 300 000 personnes en décembre 2003. Au mois de mai précédent, un audit avait été réalisé sur la qualité des adresses contenues dans la base clients du voyagiste. « Notre taux de NPAI n'était pas très élevé mais nous avons appris de notre prestataire de services qu'il était perfectible », souligne Nathalie Rougetet, responsable fidélisation et marketing direct chez Thomas Cook. L'audit avait également révélé la mauvaise structuration des adresses. Il y a plusieurs années, le fichier avait été corrigé à ce niveau mais aucun suivi n'avait été entrepris par la suite et les erreurs s'étaient tout naturellement accumulées. Au vu des résultats de cet audit, le voyagiste a pris la décision de confier à Consodata le traitement de ses adresses en décembre 2003. « Aujourd'hui, nous ne bénéficions pas de tarif d'affranchissement préférentiel malgré notre respect de la norme postale. En revanche, nous diminuons nos retours courriers. Du point de vue commercial, il s'agit d'un avantage non négligeable car nous réussissons ainsi à toucher davantage de nos clients », se félicite Nathalie Rougetet. Au vu de ces résultats jugés bénéfiques, il a été décidé que le prestataire effectuerait le traitement des adresses dans sa totalité à nouveau au mois de juin prochain. « Il nous a été conseillé de poursuivre ensuite tous les six mois. Nous garderons sans doute ce rythme », avance Nathalie Rougetet. Il serait dommage en effet de perdre les avantages aujourd'hui acquis.