Catalogue segmenté pour tri sélectif
Tout peut se vendre à distance. On ne s'étonnera donc pas de l'édition d'un
catalogue B to B spécialisé dans le tri sélectif. Lancé cet été, Haléco spécial
Tri Sélectif référence 2 000 produits (essentiellement des conteneurs) sur 44
pages et se double, quatre fois par an, d'un huit pages sélectionnant des
offres et des nouveautés. Haléco Tri Sélectif est envoyé gratuitement à 80 000
sociétés. 50 000 entreprises industrielles constituant le propre fichier
commercial qualifié de l'entreprise, et 30 000 autres entreprises sur la base
d'un fichier complémentaire de compilation. Ce support, très spécialisé, est
une excroissance du catalogue phare d'Haléco, distributeur toulousain de
matériels d'environnement et de sécurité du travail (CA prévisionnel 2001 de 22
MF). Proposant des matériels d'absorption et de rétention à quelque 30 000
entreprises industrielles, casernes de pompiers et collectivités locales, le
catalogue Haléco, lancé début 1999, s'est d'emblée inscrit dans une approche
intégrant plusieurs modes de contacts et de commercialisation : un service
clients et un support téléphoniques avec interlocuteurs dédiés, un show room à
Toulouse et un site internet, haleco.fr, comptant aujourd'hui 500 références et
estampillé "Labelsite" par la Fevad (Fédération des Entreprises de la Vente à
Distance). « Le site constitue un excellent vecteur de conseil et d'information
technique sur les produits. Et son meilleur levier commercial, c'est le
catalogue papier. A terme, nous intégrerons un système de codes-barres sur nos
supports papier. En scannant le code identifiant, les clients pourront voir
apparaître la fiche qui les intéresse sur l'écran de leur ordinateur »,
détaille Gérard Colombani, directeur général d'Haléco. A ce dispositif s'ajoute
une équipe de cinq commerciaux itinérants, qui affiche un taux de
transformation post-devis de 90 %. Les évolutions les plus sensibles dans la
facture même du catalogue traduisent un double souci de rentabilité et
d'enrichissement de l'offre. Rentabilité : les options graphiques et
artistiques des 60 pages de la première édition ont vite été abandonnées au
profit d'une facture correspondant davantage aux "canons" de la VPC.
Enrichissement : le catalogue, semestriel, s'est régulièrement étoffé, pour
atteindre aujourd'hui les 210 pages avec 2 000 références, pour des prix de
vente allant de 150 000 à 250 000 francs. « En tant que distributeurs, nous
savons stocker et livrer rapidement. Mais, en 1999, nous étions novices dans
l'édition de catalogues de VPC. Nous apprenons au fur et à mesure », souligne
Gérard Colombani. Aujourd'hui, l'offre relevant directement du coeur de métier
du distributeur (les absorbants) ne représente plus que 60 % des références.