Personne ou groupe(s) de personnes qu’une entreprise doit considérer dans sa démarche, soit parce qu’elle affecte son activité, soit parce que son activité peut être affectée par elle. Selon Edward Freeman, l’expression « stakeholders » aurait été employée pour la première fois en 1963 dans une note interne du Stanford Research Institute. On trouve les parties prenantes à l’intérieur de l’entreprise (le personnel, les représentants, les dirigeants) mais également et surtout à l’extérieur de l’entreprise (les actionnaires, les fournisseurs, les utilisateurs/consommateurs, les médias, les pouvoirs publics, les partenaires, les associations consuméristes…). Elles sont toutes, à un moment donné, en relation avec l’entreprise et/ou destinataires du message et/ou des produits ou services de l’entreprise. Ne pas les prendre en considération, les écouter ou simplement les respecter, revient le plus souvent à hypothéquer les chances de réussite de l’activité de l’entreprise. Leur nombre et leur type varient d’une entreprise à une autre. Philippe Boistel analyse que : « L’entreprise ne peut négliger ses parties prenantes influentes. Il existerait un contrat social entre l’organisation et les parties prenantes, contrat constitué par l’acceptation des valeurs et attentes de la société. L’entreprise doit en permanence justifier de l’utilité de son activité à la société ainsi que des conséquences (positives ou négatives) qui en découlent, sans quoi le contrat est rompu. Le rôle de la communication est alors fondamental pour montrer comment l’organisation tient compte des valeurs des stakeholders et pour démontrer que ses pratiques ne sont pas contraires à celles-ci. » On utilisera l’expression « partie prenante clé » (key stakeholder) pour désigner celle ou celles qui ne peuvent en aucun cas être ignorées.
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