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Comme les autres

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Des échantillons non représentatifs. Des répondants essentiellement composés de “chasseurs de primes”. L'impossibilité de faire des études qualitatives en profondeur. Un mode de recueil mineur, adapté seulement à quelques types d'études. Ou à quelques populations cibles, essentiellement qualifiées de “rares”. Une inadaptation aux études d'opinion. Des surpromesses. Etc. Toutes ces critiques, que chacun a pu entendre ou lire, ne sont pas si anciennes que cela. Quelques années à peine. Mais quelques années qui ont suffi à inverser la tendance. Quel est aujourd'hui le “grand institut généraliste” qui n'a pas développé d'offre spécifique, qui plus est dans un cadre international?? Quels sont, parmi les autres instituts, ceux qui ne disposent pas d'une solution adéquate, soit en propre, soit par l'intermédiaire de l'un des fournisseurs de terrain spécialisés?? Quant aux sociétés dédiées, leur vitalité est patente. En un mot, le mode de recueil on line a, quasi définitivement, conquis sa place au sein du monde des études. Qu'il s'agisse des instituts ou, plus décisif, de leurs clients. Certes, les avantages que ces derniers considèrent comme majeurs - rapidité, cibles rares et baisse des coûts - sont les mêmes qu'il y a peu. Mais le plus important, comme le montre le sondage - on line bien sûr - Ipsos Observer - Marketing Magazine (voir p. 66), c'est que la confiance s'est installée. Globalement, pour la grande majorité des types d'études et pour durer. Mais, si le on line est désormais considéré aujourd'hui “comme les autres” modes de recueil, il n'en reste pas moins un vaste champ d'expérimentation. Mais aussi d'innovation potentielle. Qu'il s'agisse de la gestion des access panels, des différents process, des méthodologies d'études mêmes… Ce qui le rend d'autant plus passionnant et, encore, quelque peu différent.

François Rouffiac Directeur de la Rédaction

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