DossierComment monétiser son audience ? Le cas "Plus belle la vie"
4 - Les recettes du succès de Plus belle la vie
"Plus belle la vie" mise sur l'identification. Les annonceurs jouent la récurrence. Et tout le monde y gagne.
Miser sur l'identification
La contextualisation est au coeur de la stratégie e-commerce développée par Telfrance sur son portail : les fans de la série peuvent notamment retrouver et acheter le look de leurs personnages préférés. PBLV joue la carte de la suggestion, en proposant des modèles associés et en misant sur l'identification aux personnages. "Nous mettons en avant les marques avec lesquelles nous travaillons. C'est une source d'inspiration pour les fans et, pour les marques, un levier de visibilité et de monétisation", explique Jacques Kluger
Du win-win pour toutes les parties prenantes
" C'est hyperefficace ", assène Alain Maes, directeur de Public Impact, entreprise spécialisée dans la mesure du placement de produit. Tout en restant dans une fourchette de prix abordable*, le placement de produit produirait un ROI de 440 % . À condition toutefois de jouer la récurrence. "Les contrats se signent sur une base annuelle. L'Oréal a été présente à l'antenne une cinquantaine de fois l'an dernier et La Mie Câline a signé pour 25 apparitions", explique Jacques Kluger, directeur de la diversification chez Telfrance, qui produit PBLV. Avec plus d'une trentaine de marques collaborant depuis 2010, date à laquelle le CSA a autorisé le placement de produit dans les fictions et clip télévisés, "Plus belle la Vie" est reconnue par les experts du secteur comme un laboratoire en matière de placement de produits.
* Il se négocie entre 5000 et 10 000€ ; contextualisé et scénarisé, il se facture 25 000€ par séquence.