Les jeunes sont fans du courrier postal !
Pour les 18-29 ans, le courrier postal est synonyme de qualité dans la relation client d'une entreprise. C'est ce que révèle une étude CSA, qui tord le cou à bien des idées reçues.
Je m'abonne82 % des 18-29 ans ouvrent leur boîte aux lettres chaque jour, alors qu’ils sont seulement 68 % à se connecter à leur messagerie électronique. En outre, 65 % déclarent que la lecture du courrier postal constitue un plaisir. Ces chiffres, issus d’une étude CSA sur le rapport des jeunes à ce média, révèlent un certain attachement au papier.
Pour autant, il ne suffit pas d’envoyer un courrier pour qu’il soit lu. Pour les 18-29 ans, comme pour l’ensemble de la population française, un courrier personnalisé reste plus attractif. 76 % déclarent même avoir davantage envie de l’ouvrir lorsqu'il correspond à un événement particulier de leur vie.
L’étude révèle également que les jeunes considèrent le courrier papier comme un support adapté à la communication d’informations personnelles ou confidentielles. Perçu comme sécurisant, il rassure quant à la confidentialité des données. 82 % préfèrent d'ailleurs recevoir un courrier de la part de leur banque, afin de le conserver en cas de litige avec celle-ci.
Lorsqu’il s’agit de la banque, du fournisseur d’énergie ou de l’opérateur de téléphonie, les moins de 30 ans jugent le courrier indispensable. D'ailleurs, si ce support venait à disparaître, 60 % estiment que la relation client perdrait en qualité. En outre, 29 % se disent prêts à changer de prestataire si ce dernier supprimait le courrier dans ses modes de contacts clients.
Méthodologie : Étude quantitative menée du 6 au 17 juin 2011, auprès d’un échantillon grand public, soit 803 personnes interrogées selon la méthode des quotas : sexe âge, CSP, région UDA… Afin de pouvoir lire les résultats sur la base des 18-29 ans, 200 jeunes ont été interrogés (soit 25 % de l’échantillon), puis ramenés à leur juste poids dans la population française lors de l’analyse (19 %).
Pour l'échantillon professionnel, 400 entreprises ont été interrogées selon la méthode des quotas : secteur (service, commerce et industrie) et taille d’entreprise (entreprises de plus de 20 salariés).