Création de l'OBSOCO
Fruit de l'association entre Nathalie Damery, Philippe Moati, Robert Rochefort et le groupe Xerfi, l'OBSOCO est à la fois un institut d'études et de conseil et une association.
Je m'abonne"Il ne s'agit pas d'un institut d'études de plus", a déclaré Philippe Moati (professeur agrégé d'économie à l'Université Paris-Diderot, ex-Crédoc) au sujet de la création de l'OBSOCO (l'Observatoire société et consommation). Pour l'auteur de "La Nouvelle révolution commerciale"(*), "Après celle des années 1960 et de la grande distribution, on assiste aujourd'hui à une profonde mutation, née du besoin de s'adapter à l'évolution sociétale et technologique". L'OBSOCO est le fruit de l'association entre Nathalie Damery (ex-GS1 France), Philippe Moati, Robert Rochefort (ex-Crédoc, député européen, membre de la commission du marché intérieur...) et le groupe Xerfi. Le nouvel observatoire résulte de leur conviction commune : nous sommes à un moment clé de l'histoire de la société de consommation avec l'avènement d'une économie davantage centrée sur la fourniture d'effets utiles (dont un des symboles est le Vélib) que la seule production de biens. "Ce n'est pas la fin de la société de consommation mais d'un basculement vers une consommation plus qualitative, née de la crise du pouvoir d'achat et du développement durable", commente Robert Rochefort.
Le credo de l'OBSOCO : "aider les entreprises à s'inscrire dans un nouveau modèle économique", celui de la réduction du gaspillage, de l'optimisation de la dépense, de la qualité, de la consommation "utile". L'OBSOCO, c'est deux structures qui fonctionnent en synergie. Une association (composée d'un réseau interdisciplinaire qui se veut un capteur de signaux faibles et lieu de partage et d'analyse) et un cabinet d'études et conseil "classique" sur les tendances de consommation. Un nouveau Crédoc ?
Les trois associés, Nathalie Damery (président), Philippe Moati et Robert Rochefort (coprésidents) détiennent 60 % du capital de l'institut et Xerfi, 40 %. "Xerfi est le seul institut d'études économiques privé", tient à préciser son président Laurent Faibis et, l'OBSOCO fait le pari de suivre son slogan : "Le meilleur service, c'est de dire la vérité".
(*) Éditions Odile Jacob, septembre 2011