Cookies : 3 questions soulevées par les règles de la Cnil
Les règles sur la collecte et l'utilisation des cookies et traceurs, édictées par la Cnil, sont entrées en application le 1er avril. Alors que marques et éditeurs sont censés être en règle, voici 3 questions qui peuvent, encore, susciter des interrogations, à l'instar de la licéité du cookie wall.

Le 1er avril 2021 marque officiellement l'entrée en vigueur des règles de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) : sites et applications mobiles se doivent tous d'informer les utilisateurs sur l'usage lié aux cookies et autres traceurs et de proposer à ces derniers de les accepter ou de les refuser, avec la même facilité. Après un délai de mise aux normes de 6 mois laissé par l'autorité, des missions de contrôle de la Cnil peuvent désormais avoir lieu pour vérifier la conformité des marques et des éditeurs à ces règles, et le cas échéant, les sanctionner. Pour autant, la question de la licéité des murs de traceurs n'est toujours pas tranchée tandis que d'autres questions autour de la mesure d'audience et de la publicité contextuelle ne sont, probablement, pas maîtrisées par tous les acteurs.
Les "cookies walls" (murs de traceurs) sont-ils licites ?
La pratique du "cookie wall", ou mur de traceur, soit un pop-up qui s'affiche sur un site et conditionne son accès à l'acceptation du dépôt de traceurs fait l'objet de questionnements autour de sa licéité. Le groupe Webedia a fait le choix du cookie wall pour ses sites, considérant que la nouvelle réglementation ne lui permet plus de s'appuyer sur sa source de revenu principale, à savoir les cookies publicitaires. Ainsi, par l'exemple, l'accès au média Jeuxvideo.com est désormais déterminé par l'acceptation de l'une des deux propositions suivantes : "Accéder au site pour 2 euros TTC pendant 1 mois sans cookie publicitaire" ou "Accéder au site gratuitement en acceptant les cookies publicitaires".

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