Big data : non, vous n'êtes pas prêt !
Nous sommes tous d'accord sur ce point : la big data, c'est la promesse d'une nouvelle stratégie et de nouveaux développements... Si on sait s'en servir ! Malheureusement, il semblerait bien que le niveau de maturité des entreprises soit loin du compte !
Je m'abonneSelon une étude comparative réalisée en France, menée par le cabinet Coleman Parkes pour eCommera aux États-Unis et au Royaume Uni, auprès des directions e-commerce, marketing, logistique et merchandising de 302 marques et distributeurs, 72% des interrogés avouent être insuffisamment performants pour analyser et interpréter la data. La véritable question n'est donc pas de savoir si les entreprises sont au fait du potentiel du big data (50% des personnes interrogées considèrent que ceux qui savent interpréter et agir sur la big data détiennent la clé de la compétitivité), mais bien de s'interroger sur la façon dont elles sont organisées pour les exploiter....
L'infographie ci-dessus, issue de l'enquête d'eCommera, révèle des lacunes dans l'appréhension opérationnelle du phénomène big bata.
Un peu d'organisation que diable !
Que manque-t-il donc pour qu'enfin les data entrent véritablement dans une dimension opérationnelle ? Si l'on s'en réfère à l'étude publiée par eCommera, 51% des répondants considèrent avoir besoin d'un analyste afin d'identifier et de comprendre les problèmes sous-jacents. Les intentions des retailers français ayant participé à cette enquête révèlent donc une réelle prise de conscience du problème puisque selon 90% des sondés, la majorité des investissements portera sur les outils d'analyse prédictive et de reporting, et l'essentiel des recrutements devrait se faire chez les analystes de données pour 75% des directeurs interrogés. Mais ce n'est pas tout ! L'autre défaillance manifeste révélée par cette enquête, c'est bien le manque de coordination dans la gestion des données au sein des entreprises. 76% des directeurs admettent ne pas communiquer avec les autres départements de l'entreprise pour analyser les variations de performance, et 13% avouent même le faire de manière volontaire pour conserver du pouvoir.