DossierA quoi ressemblera Noël 2014 ?
1 - Un budget serré malgré une embellie fin novembre
Avec une inquiétude forte sur le pouvoir d'achat et une moindre confiance dans l'économie, les Français ont un budget serré. Cependant, le deuxième volet de l'étude Deloitte vient atténuer légèrement la baisse des prévisions de dépenses.
À quelques jours de Noël, les consommateurs semblent plus confiants dans l'économie avec un recul des dépenses consacrées aux fêtes de fin d'année finalement moins marqué que prévu dans le premier volet (-3,8 % contre 4,5 %) soit un budget de 511 euros. Cette amélioration est notamment due au budget consacré aux cadeaux.
Malgré une amélioration de la confiance des Français en l'économie au cours du dernier trimestre, un consommateur sur deux sera sensible au prix en ce qui concerne les achats de Noël. Ils vont notamment rechercher les promotions grâce à une meilleure organisation de leurs achats et à Internet. Ils sont également friands des points fidélité et des cartes cadeaux.
La priorité aux cadeaux
La France se place en seconde position après l'Allemagne quant à la priorité donnée aux cadeaux. Ils font partie des 7 pays, parmi les 17 étudiés, qui ne privilégient pas la nourriture. C'est d'ailleurs l'alimentation qui va permettre aux consommateurs français d'arbitrer leur budget. Comme ils réalisent généralement leurs achats alimentaires les jours qui précèdent Noël, les Français peuvent les ajuster selon le budget qu'ils auront effectivement affecté aux cadeaux.
Une zone euro fragilisée
Malgré que les Suisses, les Allemands, les Polonais et les Russes prévoient une hausse de leurs dépenses, la zone euro reste vulnérable du fait de prévisions de croissance fragiles et un fort taux de chômage. Ainsi le budget moyen réservé aux fêtes de fin d'année pour l'Europe s'élève à 488 euros, soit une baisse de 3 %.
Les consommateurs outre-Atlantique ont, eux, une plus grande confiance dans l'économie et leur pouvoir d'achat, ce qui se ressent sur leurs dépenses de fin d'année qui sont plus généreuses. Par crainte de rupture de stocks et pour éviter l'attente en caisse, ces consommateurs vont privilégier Internet tandis que leurs attentes convergent avec celle des Français, à savoir une praticité de l'acte d'achat et des prix attractifs