[Sponsoring] Weleda fait équipe avec les sportifs

Les Jeux olympiques de Rio se profilent et les marques, partenaires ou non de l'événement, commencent à s'activer. Et lorsqu'on ne peut pas se payer les droits auprès du Comité international olympique, on essaie de s'associer aux sportifs qui vont y participer. C'est le cas de la marque spécialisée dans les produits cosmétiques Weleda. Déjà partenaire depuis dix ans du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et de l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (Insep) notamment pour la fourniture de produits, la marque a décidé de monter son " team " d'athlètes en vue des JO, mais également d'autres compétitions. " Le sponsoring est une manière positive de parler de la marque, d'assurer la visibilité de notre gamme sport que nous venons de lancer et de communiquer sur nos produits. Le partenariat avec le CNOSF était une clé d'entrée pour légitimer notre marque ", annonce Sarah Lansac, chef de produit cosmétique.

Cette équipe de dix athlètes a pour but une communication grand public. On y trouve des espoirs nationaux comme Pierre-Hugues Herbert, joueur de tennis prometteur finaliste de l'Open d'Australie en double, la handballeuse Cléopâtre Darleux, mais aussi des sportifs régionaux comme le triathlète Maxime Hueber-Moosbrugger. " La volonté de Weleda a été de créer une équipe mixte et riche en termes de disciplines : à la fois saines, artistiques (danse, plongeon) et véritablement sportives (tennis ou natation), nous précise Martin Leroy, directeur marketing de l'agence O2 Management, qui conseille Weleda. Il ne s'agissait pas de recruter les plus grandes stars, mais d'échanger avec des sportifs qui ont de l'affect pour la marque et qui connaissent les produits. " Chaque sportif a un produit de prédilection qu'il pourra mettre en avant sur les réseaux sociaux.

Julien Crosnier - Dppi

Chaque athlète du team Weleda , ici Pierre-Hugues Herbert, pourra faire gagner des produits ou des invitations pour des événements.

Activation 100 % digitale

L'activation se fera principalement sur les plateformes digitales. Les athlètes ont été choisis selon leur activité sur les réseaux sociaux. " Nous avons fait le choix d'une communication 100 % digitale, confirme Sarah Lansac. Cela permet de toucher une communauté d'internautes nombreuse et de communiquer sur les produits de la manière la plus naturelle possible. " Les pages des athlètes (100 000 fans potentiels cumulés pour les dix sportifs) seront mises en avant en même temps que le site internet de la marque. " Le but est d'intégrer pleinement le fan (et donc le potentiel consommateur) au coeur du projet. On leur fera gagner des places pour des événements, des maillots dédicacés et d'autres activations que nous communiquerons plus tard. Notre souhait est de créer une interactivité entre la marque et les athlètes, les athlètes entre eux et la marque et le grand public. Il faut tout relier ", détaille Martin Leroy. Les athlètes seront également présents dans des événements classiques pour rencontrer des sportifs amateurs ou en interne avec des échanges avec les collaborateurs.

Être en adéquation avec les produits

Les " teams " d'athlètes se sont développés depuis quelques années. Des marques comme Caisse d'Épargne, BMW ou Puressentiel se sont lancées dans ce type de sponsoring qui permet d'investir plusieurs disciplines et de créer du contenu. Comment se démarquer ? " En misant sur la mixité, sur des sports classiques ou artistiques et en communiquant principalement, répond Sarah Lansac. Nous ne recherchons pas la performance et les résultats à tout prix ; d'autres valeurs comme le dépassement de soi et la connaissance de son corps sont des items qui sont en adéquation avec nos produits. "

Un investissement de quelques milliers d'euros

Le montant du partenariat n'a pas été dévoilé, mais il tourne autour de quelques dizaines de milliers d'euros. Ce " team " aura une durée de vie jusqu'aux Jeux olympiques. Voire plus. " Nous dresserons un bilan de l'expérience après Rio. Nous aviserons par la suite pour affiner notre future stratégie. Mais pourquoi ne pas étudier un investissement plus important ? Une chose est sûre, nous continuerons à miser sur les réseaux sociaux ", conclut Sarah Lansac.

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