DossierMarketing et développement durable
Progressivement, la notion de développement durable fait son chemin dans les mentalités des consommateurs. Ainsi, près des deux tiers des Français seraient d'accord avec le fait de privilégier les marques qui ont une véritable éthique. De leur côté, les entreprises, poussées par les réglementations, se sont déjà engagées dans cette voie. Les acteurs du marketing font désormais apparaître l'argument écologique au niveau de l'éco-conception, de la vente et de la communication de produits répondant aux standards du développement durable.

Sommaire
1 Le développement durable et les Français

Le concept du développement durable progresse fortement dans l'esprit des Français. Face à cet enjeu environnemental, l'opinion publique reste cependant convaincue que les entreprises ont un rôle majeur à jouer.
En 2007, le prix Nobel de la paix était décerné à Al Gore et au Giec, et le Grenelle de l'environnement obtenait un écho médiatique sans précédent. La première décennie du XXIe siècle semblait s'achever sur un acquis solide : la cause environnementale était définitivement passée du stade de la conviction militante à celui du consensus généralisé. Sera-t-il remis en cause durant la deuxième décennie ? La multiplication des ouvrages et tribunes d'«écolo-sceptiques» oblige en tout cas à se poser la question. La dernière enquête réalisée par Ipsos Marketing pour Marketing Magazine dresse un premier bilan. En reprenant certaines questions déjà posées en décembre 2007, elle permet d'évaluer l'impact sur l'opinion des controverses actuelles. Les Français sont-ils devenus «climato-sceptiques» ? Se sentent-ils toujours concernés par l'impact de leur consommation sur l'environnement ? Sont-ils mieux informés qu'en 2007 ?
Les crises actuelles représentent un formidable tremplin pour imaginer une nouvelle société. Plus responsable, plus respectueuse de l'environnement comme des hommes. Un monde où associations, marques et consommateurs ont un rôle à jouer. Ensemble. […]
Sur son site internet, la Fondation Nicolas Hulot propose, depuis le 13 juin, un espace de libre expression baptisé «Le livre des évolutions». Elle y invite les internautes à déposer leur vision du monde de demain. En moins de 15 jours, une centaine de contributions avaient déjà été mises en ligne. Quant au film Home de Yann Arthus-Bertrand, il a été suivi par plus de 8 millions de téléspectateurs lors de sa diffusion et par plus de 3 millions d'internautes sur YouTube. Signe que le sujet intéresse. Qui, en effet, ne se préoccupe pas aujourd'hui de son avenir ou de celui de ses enfants? D'ailleurs, la crise ne représente-t-elle pas justement une bonne opportunité pour imaginer une nouvelle société? Ainsi, selon l'enquête Ethicity, menée avec TNS Media Intelligence et Aegis Media Expert en partenariat avec l'Ademe, 90% des Français estiment que la crise actuelle représente une occasion de revoir leurs modes de vie et de consommation...
Les Français sont aussi plus vigilants. 34% d'entre eux envisagent de se renseigner sur les pratiques éthiques des entreprises dont ils sont clients et 30% pensent même ne pas acheter, à l'avenir, les produits de celles qui auront un comportement douteux en la matière. La montée des difficultés individuelles incite également à donner (29% envisagent de donner, 48% le font déjà) et à s'engager (32% envisagent d'adhérer à des associations humanitaires ou environnementales, 19% le font déjà). Enfin, même si la pratique est encore très minoritaire, un tiers des Français s'intéressent au calcul de leur empreinte carbone (quantité de CO2 émise par leurs activités quotidiennes). Ces pratiques en essor viennent s'ajouter à des comportements plus enracinés tels que donner aux plus démunis (32% le font depuis de nombreuses années) ou aux associations (26%).
La crise entraîne une nouvelle tendance basée sur la «consommation positive». Selon l'institut d'études international Risc, il s'agit même d'une tendance profonde qui se généralise dans tous les pays. […] Comme 46% des Américains, le consommateur citoyen est ainsi convaincu de pouvoir faire évoluer la société simplement par ses achats et son style de vie. «Il adhère au «Yes, we can» de Barack Obama qu'il a intensément relayé pendant la campagne sur sa page Face- book et envoyé par mail à tous ses amis», glisse l'étude. Si ce mode de consommation est aussi très développé en Europe et en particulier en France, il baisse, en revanche, au Japon. Car pour le moment, «ces consommateurs sont moins présents dans les pays émergents qui voient se développer un plus grand sens de l'individu», ajoute l'étude.
La notion de développement durable progresse, tant en notoriété qu'en contenu. toutefois les acteurs qui oeuvrent en sa faveur, qu'il s'agisse d'entreprises ou d'Ong, ont du mal à être reconnus. […] Un an après la médiatisation du Grenelle de l'environnement, la sixième vague du Baromètre du développement durable, réalisé chaque année par le cabinet Efficience3, montre que la notoriété du concept poursuit sa progression dans l'esprit des Français. En effet, 83% d'entre eux (+ 6 points par rapport à 2007) affirment avoir déjà vu, lu ou entendu parler du développement durable. Une sensibilisation effectuée essentiellement (à 85%) par les médias (presse, télévision ou radio), loin devant le lieu de travail ou l'activité professionnelle (14%), Internet (8%), l'entourage...
Les consommateurs veulent des produits écologiques plus respectueux de l’environnement...
90 % des Français sont prêts à “faire aujourd'hui des sacrifices importants pour que la génération future en récolte les fruits”. Et 75 % à faire des sacrifices financiers ou payer cher des produits s'ils sont "sûrs qu'ils sont utiles pour l'environnement"...
Nous assistons à une prise de conscience importante au sein de la population des dangers qui la guettent. Cela dit, il faut différencier prise de conscience et action. De ce point de vue, l'être humain est absolument paradoxal : nous pensons qu'il suffit de dénoncer le problème pour le résoudre...
-> Autres références :
Les consommateurs en attente de vertDéveloppement durable : les Français adhèrent
Développement durable : lentement et sûrement
Huit grandes familles de Français face au développement durable
Les Français roulent pour le vert
Éco-anxiété
Quelle ville pour demain ?
Quelle voiture pour demain ?
2 Les entreprises face au développement durable
Pour les dirigeants, le développement durable s'inscrit aujourd'hui dans l'air du temps, non plus seulement comme une tendance mais comme une exigence. Les entreprises ont d'ailleurs tout à y gagner. Mais, dans la réalité, les chiffres indiquent que les dirigeants ont encore du mal à intégrer le développement durable.
En pleine crise économique et alors que les consommateurs prennent conscience des problèmes écologiques, l'image des entreprises ne cesse de se dégrader, selon le 5e palmarès ConsoGlobe. Tous les secteurs sont sanctionnés : de la grande distribution – secteur le mieux noté – aux constructeurs automobiles, qui restent les plus mal vus avec le secteur pétrolier. […] Les consommateurs commenceraient-ils à douter de l'engagement réel du distributeur qui ne cesse de communiquer sur ses actions environnementales, voire un peu trop...?
Le développement durable est «tendance». Pour autant, la démarche est-elle économiquement rentable? Produire en respectant l'environnement et mettre de l'éthique sur ses étiquettes permet-il de doper ses ventes? Retours d'expérience.
«Verdir» son image. D'autres entreprises surfent sur la vague du développement durable... C'est ce que l'on appelle, ironiquement, le «greenwashing». Profitant de l'engouement général pour le développement durable, ces sociétés intègrent opportunément cette problématique dans leur stratégie de communication. On se souvient du lancement du yaourt «Bio» de Danone, vivement attaqué par les tenants du label «Agriculture biologique» et d'ailleurs aujourd'hui disparu des linéaires... au profit de son jeune frère, Activia. Car les consommateurs finaux se montrent de plus en plus méfiants. En 2009, seuls 37% des Français déclarent «faire confiance aux entreprises» sur la question du développement durable. Ils étaient 61% en 2004, d'après l'enquête Ethicity. Il faut dire qu'en matière de développement durable, l'auto- déclaration, sans contrôle extérieur, reste monnaie courante. La plupart se contentent de se proclamer «vertes», à tort ou à raison. Afin d'encadrer ces pratiques, l'Afnor a élaboré une norme (l'Iso 14 021) d'auto-déclaration environnementale, simple code de bonne conduite à destination des entreprises qui s'engagent dans une démarche écologique...
- ISO 14 001: norme internationale attestant la mise en place d'un système de management destiné à limiter l'impact de l'activité d'une entreprise sur l'environ ne- ment. L'Ademe l'a divisée en trois niveaux pour en faciliter l'accession aux PME.
- SA 8 000: norme internationale attestant le respect des droits fondamentaux des travailleurs par l'entreprise et ses fournisseurs.
- OHSAS 18 001: norme internationale qui a pour objectif d'obtenir une gestion rigoureuse et efficace de la santé et la sécurité au travail.
- NF-Environnement: label écologique français attestant qu'un produit respecte l'environnement, tout en étant aussi efficace qu'un produit semblable destiné au même usage. Ses critères sont régulièrement révisés à la hausse.
- Eco-label européen: équivalent européen de la certification française NF-Environnement. Il vise à «promouvoir la conception, la production, la commercialisation et l'utilisation de produits ayant une incidence moindre sur l'environnement pendant tout leur cycle de vie» et s'adresse à toutes les catégories de produits, sauf les denrées alimentaires, les boissons et les produits pharmaceutiques.
- Max Havelaar: label international destiné aux produits qui respectent les critères du commerce équitable.
- Lucie: label français qui identifie les PME qui s'engagent en faveur du développement durable (lucie-qfa.com).
Normes :
Labels :
La protection de la nature reste cependant une préoccupation malgré la crise :
85% des patrons de PME se disent préoccupés par la protection de la nature. C'est ce que révèle un récent sondage ADEME-TNS Sofres, réalisé en février dernier auprès de 1 000 dirigeants d'entreprises de 1 à 249 salariés. Un chiffre qui reste stable par rapport au même sondage réalisé en 2006. Près de trois dirigeants sur quatre considèrent que la crise actuelle n'a pas d'impact sur leur prise en compte des problématiques environnementales et énergétiques.
Selon l'Ademe, plus de 70% des dirigeants ont le sentiment d'être mal informés sur le management environnemental, les certificats d'économie d'énergie ou encore les soutiens financiers ou avantages fiscaux dont ils peuvent bénéficier...
Les agences de cotation boursière tiennent désormais compte des engagements écologiques des sociétés…
Il existe un attrait accru pour le local, lié à plusieurs facteurs, dont l'augmentation du prix du pétrole […]. Nous avons d'abord connu les délocalisations et nous connaissons maintenant la phase de relocalisation...
-> Autres références :
Marketing et développement durable condamnés à faire "ami-ami"The Body Shop la beauté au naturel
Yves Rocher, un pas dans le bio
Nude dépeint une société verte
Les dirigeants de PME s'investissent peu dans le développement durable
Un premier bilan encourageant pour EcoFolio ?
3 Produits : de l'éco-conception à la vente
Le produit ayant “zéro impact” sur l'environnement n'existe pas. Mais la démarche d'éco-conception séduit de plus en plus d'entreprises. Parallèlement, les ventes de produits sous éco-label sont en forte augmentation.
Diminution des suremballages, matériaux recyclés, développement de sachets réutilisables... Le packaging s'allège. Mais attention au greenwashing et à la cacophonie écologique! No brand and no pack? Less is more? Le packaging gadget serait-il dépassé?
Dans le domaine alimentaire, la guerre du goût semble être terminée. Pour 63% des Français en effet, les produits alimentaires bio sont des «produits qui ont du goût» et 51% disent en acheter... Nul doute que si la barrière du prix était levée (et l'offre élargie), ce chiffre bondirait. En revanche, dans d'autres secteurs, tout reste à faire. C'est le cas notamment dans l'univers des cosmétiques. Seulement un tiers des personnes interrogées pensent que les produits cosmétiques bio sont «efficaces», une lacune rédhibitoire sur ce marché. La même proportion pense que ce sont des produits qui «sentent bon»...
Premier média entre le consommateur et la marque, le packaging est de plus en plus controversé. Jugé trop envahissant par les Français, il doit désormais se réinventer. Avant que la réglementation ne s'en mêle.
Un argument marketing ?
Des actions qui ont aussi la grande vertu d'entraîner de nombreuses économies pour les entreprises et les distributeurs. Ces derniers «qui ont un rôle déterminant», selon Daniel Thorel, vice-président de l'Institut français du design et en charge du marketing alimentaire chez Auchan, poussent d'ailleurs de plus en plus leurs fournisseurs à aller dans ce sens, à l'image de WalMart ou d'Amazon. Car qui dit moins d'emballage dit également moins de matières premières, moins d'énergie nécessaire à sa fabrication, moins de camions pour le transport, etc. Mais, dans certains secteurs, la réduction d'emballage commence aussi à devenir un argument marketing.
Tout réinventer !Depuis quinze ans, l'éco-conception a permis de rendre les emballages existants plus respectueux de l'environnement. Pour faire un pas de plus dans la démarche écolo, voici venue l'heure de l'éco-invention.
La responsabilisation écologique des citoyens est désormais un fait acquis. Cependant, la mise en oeuvre de leurs actions en faveur de l'environnement demeure laborieuse et parfois contre-productive...
Si, pour un grand nombre de personnes, préserver l'environnement est devenu une nécessité, agir pour le préserver doit être une démarche sincère et efficace. Un engagement factice et instrumentalisé pour des raisons purement marketing et commerciales, sans relation avec les valeurs de l'entreprise, juste parce que les consommateurs sont de plus en plus sensibles à leur environnement, sera inefficace, voire dangereux.
Sur une annonce diffusée sur le site du Grenelle, nous pouvions voir le visage d un enfant aux yeux sombres et graves et lire ce texte qui barrait son visage : “Trier les emballages c'est plus facile quand y a moins d'emballages à trier”. Les déchets d'emballages, qui ont le tort d être trop visibles dans le quotidien des consommateurs, ne seraient-ils pas des boucs émissaires bien commodes pour ne pas aborder les vrais problèmes ?
L'engagement des marques dans le développement durable n'est pas nouveau […]. Ce qui a changé, c'est le discours. Auparavant, l'argument écologique restait l'apanage des campagnes corporate. Aujourd'hui, il est descendu dans l'argumentaire commercial sur le produit lui-même. Parce que les consommateurs sont plus sensibilisés, mais aussi parce que les marques ont désormais des produits qui permettent de répondre à ces standards...
-> Autres références :
L'eau embouteillée va-t-elle boire la tasse ?L'achat éthique entre conviction et scepticisme
Le vert fait-il vendre ?
Après la bulle Internet, les prémices d'une bulle verte
Made in local
Les produits verts investissent la Toile
4 Comment communiquer

De la production à la logistique en passant par l'approvisionnement, les finances, ou bien encore le marketing, toutes les fonctions de l'entreprise sont aujourd'hui concernées par le développement durable et par les moyens de le faire savoir.
Les marques sont- elles obligées de prendre part au débat environnemental pour rester attractives? Démarche courageuse ou stratégie opportuniste, chacune communique au gré de ses avancées technologiques et/ou réflexions philosophiques.
Quelle que soit la cause de leur engagement, toutes les sociétés tournées vers le développement durable innovent. Certes, les améliorations sont parfois marginales, mais cela favorise une dynamique de progrès. Pour 82 % des entreprises, le développement durable constitue un facteur de différenciation. C'est une opportunité de création de valeur et de développement d'activité, selon une étude menée par Accenture en 2008.
66 % des personnes interrogées jugent "essentiel" un "emballage respectueux de l'environnement (recyclable, biodégradable)...
Il ne suffit pas d'imprimer sur du papier recyclé pour faire du marketing direct écologique...
80% des consommateurs à être prêts à boycotter une marque si celle-ci leur semble néfaste pour l'environnement...
-> Autres références :
Nous souhaitons tendre vers le 100% recycléMaximiles met ses adhérents au vert
Les marketing vert et éthique s'inventent ensemble
5 Liens utiles
http://www.environnement.gouv.fr/
http://www.un.org/esa/sustdev/
http://www.unglobalcompact.org/
http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?id=11433&m=3&cid=96
http://www.acfci.cci.fr/
http://www.ifen.fr/
http://www.ineris.fr/
http://www.comite21.org/
http://www.orse.org/
http://www.afnor.org/developpementdurable/default.html
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Charte_d_engagement_BVP_cle043a4d.pdf
6 Bibliographie
Mary McKinley
Les défis éthiques auxquels font aujourd'hui face les entreprises concernent principalement la responsabilité sociale, la mondialisation, le commerce équitable ou le développement durable. Mais comment apprendre aux professionnels et dirigeants à reconnaître et appréhender ces problèmes éthiques?

Marie-France Corre
Quels enjeux se cachent derrière les produits de consommation courante ? Il est aujourd'hui possible de mieux consommer, dans le respect des hommes et de la planète, sans que cela ne soit ni trop cher ni trop compliqué.

Elisabeth Laville
Comment être en phase, dans sa vie de tous les jours, avec l'impératif écologique ? Quel comportement adopter pour laisser aux générations futures une planète digne de ce nom...

Ordre des experts comptables
Précis et pratique, cet ouvrage permet de disposer des éléments qui président à la production, au contrôle et au traitement des informations indispensables au pilotage de la performance.

Fabrice Peltier et henri Saporta
Apparus avec la société de consommation, les emballages se sont inscrits dans une économie d'abondance peu soucieuse de l'environnement.

François Lemarchand, Grégory Fléchet
Au-delà de la simple stratégie marketing, le développement durable devra être une seconde nature pour l'entreprise de demain.

Jean-François Trinquecoste
La prise de conscience sur la nécessité d'agir collectivement pour transmettre aux générations à venir un monde écologiquement et socialement viable, amène une réflexion...
proposé par le cabinet Factea Durable
Ce manuel est un outil efficace portant sur 200 familles d'achats pour intégrer de manière précise les aspects durables dans les marchés.

Michel Dion et Dominique Wolff
Comment intégrer de manière opérationnelle le développement durable au management des organisations ?

Elizabeth Pastore-Reiss
Selon l'auteur, le marketing durable est non seulement possible mais également rentable pour les entreprise

Elizabeth laville et Marie Balmain
À l'heure du réchauffement climatique, les enjeux du développement durable sont devenus prioritaires.

Emmanuelle Reynaud
Comment faire évoluer conjointement protection de l'environnement, responsabilité sociale et performance économique ?

Dominique Wolff et Fabrice Mauléon
Dédié aux professionnels et étudiants, cet ouvrage offre une information pratique et accessible pour appréhender la gestion des entreprises et comprendre l'essentiel du développement durable.

PricewaterhouseCoopers
Cet ouvrage présente un inventaire de ce que font les entreprises dans le domaine du développement durable et des progrès à réaliser.

Pascal Canfin
La lutte contre le réchauffement climatique peut-elle générer des emplois ? Le chômage de masse est-il une fatalité ? Ce livre expose les fondements de l'écologie de façon très vivante et concrète.

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