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Marc Simoncini « Meetic n'a pas de frontière »

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Ces derniers temps, vous avez montré de l'appétit en rachetant des sites sur les trois continents, en Chine et au Brésil notamment… Jusqu'où va aller Meetic ?

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Marc Simoncini : On ne se fixe pas de frontières artificielles puisqu'elles n'existent pas sur Internet.Nous n'avons aucun a priori sur un continent ni même sur un pays. Nous analysons les marchés les uns après les autres et regardons si les conditions pour lancer Meetic sont réunies : à savoir que le dating soit accepté dans le pays, qu'il y ait suffisamment d'internautes, qu'il y ait des moyens de paiement, un niveau de vie suffisant et des médias pour faire du marketing. Ensuite, on voit si on lance Meetic from scratch ou si on fait l'acquisition d'un player existant. Le seul pays qui ne nous intéresse pas, ce sont les Etats-Unis.

Vous cherchez aussi à séduire les célibataires plus âgés avec Ulteem. Quels sont les premiers résultats de ce nouveau site ?

M. S. : Il n'est passé à la phase commerciale que depuis le 2 juin en France mais les premiers résultats sont excellents. Pendant la période de gratuité, nous avons déjà recruté plus de 150 000 personnes qui ont passé quarante minutes à remplir un test de personnalité, ce qui est beaucoup. Nous sommes d'autant plus ravis du résultat, qu'il n'est promu que depuis très peu de temps, d'abord par le bouche à oreille puis par Meetic essentiellement. Nous attendons les metrix pour décider des budgets que l'on investit. Ensuite il sera déployé dans tous les pays, y compris le Brésil et la Chine.

L'année 2005 et le début 2006 ont été particulièrement riches pour Meetic… Quels sont vos projets pour l'an prochain ?

M. S. : Aujourd'hui, nous sommes présents dans treize pays, ce qui correspond à cent sites à opérer si on compte les partenaires de Meetic. Avec Superlol et Meetic dans les autres pays du monde, on arrivera à 300 sites… sans parler des soirées Meetic live… En fait, nous allons entrer dans une phase de développement : 2007 va donc ressembler à 2006 mais en plus compliqué !

Propos recueillis par Béatrice Héraud et Aurélie Charpentier

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