Grâce à des robots, Nike a triplé ses capacités de réponse aux commandex en ligne
Pénurie de conteneurs et de main d'oeuvre fermeture des usines de production, congestion des ports... Confrontée à ces difficultés, pour la plupart liées à la crise du Covid-19, la marque de sportswear Nike a décidé de réagir avec une série d'initiatives visant à repenser sa chaîne d'approvisionnement. Premier enjeu : retrouver son stock de production, alors que la crise du Covid-19 a fait perdre à la marque 3 mois de production (1er trimestre de l'exercice 2022), en raison des fermetures de ses usines au Vietnam - où Nike fait fabriquer plus de la moitié de ses chaussures et 30 % de ses vêtements.
Deuxième enjeu : répondre à l'augmentation des commandes en ligne, dans un contexte de perturbation du transport (congestion des ports, pénurie de conteneurs, retard). Nike "décentralise" ses activités de distribution précédemment regroupées à Memphis, dans le Tennessee en ouvrant des centres de distribution à Los Angeles, Bethléem (Pennsylvanie), Dallas et Madrid. L'entreprise s'est également associée à Home Dépot, pour trouver des moyens de transport alternatif : un "train unique" ("The Sole Train") relie Los Angeles à Memphis, constituant ainsi une liaison ferroviaire directe entre les plus grands ports à conteneurs des États-Unis et les installations de Nike. Grâce à des partenariats avec des transporteurs locaux, les trains sont décharger dès leur arrivée, rendant le produit disponible dans les 24 heures.
Enfin le traitement des commandes dans les centres de distribution a été accéléré grâce au déploiement de 1000 robots "collaboratifs". Ces derniers aident au tri et à l'emballage des produits, dans un contexte de pénurie de main-d'oeuvre. Grâce à cette robotisation de son industrie, Nike annonce avoir tripler sa capacité de commande numérique en Amérique du Nord, en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique.
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