Le discounter Dia performe au premier semestre
Le numéro trois mondial du hard discount Dia voit son chiffre d'affaires croître de 6,9 % au premier semestre 2012. Le "soft discount" du groupe plaît particulièrement dans les pays émergents. En France, l'enseigne dépasse le seuil des 900 PDV en comptant la chaîne ED qui achève sa transformation.
Avec une progression de 6,9 % de son CA au premier semestre 2012, le groupe Dia tord le cou à ceux qui prédisaient la mort du hard discount. Avec un excédent brut d'exploitation en hausse de 11,4 %, le troisième acteur de la catégorie après Lidl et Aldi, compte sur le dynamisme de ses ventes en Espagne (+ 6 % au premier semestre), au Brésil et en Argentine où les ventes ont bondi de plus de 20 %. La Chine et la Turquie enregistrent de belles performances toujours sur la période observée.
La crise et ses répliques ne suffisent pas à expliquer ce phénomène. « Le nouveau visage du hard discount » (claim de Dia) est bien réel. L'assortiment (1 700 références à marque Dia et 800 marques nationales présentes en rayon), l'innovation (produits bio notamment), le packaging entièrement revu en 2011 et même le plan de communication s'approchent des standards de la distribution organisée dans les circuits traditionnels. Le groupe mise par exemple sur sa carte de fidélité (3,5 millions de porteurs et 61 % du CA sous carte), une exception dans l’univers du low cost. Côté innovation, un nouveau format "Dia fresh" dédié à l'ultra frais est en test à Madrid.
En France aujourd'hui, deux consommateurs sur trois fréquentent le circuit low cost (Kantar Worlpanel - décembre 2011). Le groupe a ouvert 17 magasins à Paris et en Île-de-France, courant juin. Dia comptait avant ces ouvertures 779 magasins en France, auxquels il convient d’ajouter les 135 ED restant encore à "débaptiser".
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