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La presse interne d'entreprise adopte les codes de la presse grand public

Euro RSCG C&O, filiale du groupe Havas, dresse un état des lieux de la presse interne d'entreprise en 2007, dans une étude exploratoire, en collaboration avec l'Institut CSA.

Publié par Béatrice HERAUD le
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Selon l'étude exploratoire sur la presse interne d'entreprise réalisée par Euro RSCG C&O et l'institut CSA, le journal interne dans sa version papier a survécu à l’ère du Web. 95% des entreprises de plus de 1000 salariés diffusent encore des publications “print” à leurs salariés. Deuxième constat: les salariés demeurent attachés à cette presse d’entreprise, en laquelle ils ont encore confiance: 82% des salariés considèrent que le journal interne contribue efficacement à leur information professionnelle et 75% d’entre eux pensent que la presse interne contribue efficacement à l’information sur l’activité de leur entreprise. Cette presse est même plébiscitée sur le fond comme sur la forme: 90% des lecteurs apprécient la compréhension et la lisibilité, 74% la convivialité et la mise en scène, 73% la réactivité et l’actualité des informations.

Mais pour continuer à exister, la presse interne a dû initier une mutation, simplifier ses codes et intégrer une démarche globalisante pour s’adresser au nouveau salarié-actionnaire-client-citoyen. Elle s’est ainsi largement inspirée des recettes de la presse grand public, de ses couvertures aguicheuses, d’une information brute donnant la primeur aux  faits, d’une omniprésence de l’image, d’une mise en scène élaborée exploitant le discours de la proximité. L’univers graphique est devenu également multiforme, donnant naissance à une écriture moins linéaire, plus interactive et moins institutionnelle. Le culte de l’individu n’a pas non plus épargné la presse interne, obligée d’intégrer le besoin de démocratie participative. Ainsi, 62% des lecteurs de presse interne jugent leur journal interne proche du terrain. 62% estiment également que leur journal interne favorise le partage d’expériences transversales. Un effet Web 2.0 qui irradie les journaux internes, dont les lecteurs attendent qu’ils permettent dialogues, droit de réponse et échanges de best-practices.

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