Opt-in, opt-out : un débat de Tartuffe
À LIRE AUSSI
- Comment monter son plan-fichiers
- Les neufs règles constitutives d'un plan-fichiers
- Les acteurs du plan-fichiers
- Les 10 principes phares
- Direct Assurance privilégie l'interne et les échanges
- Combbase suit les adresses B to B à la trace
- Edatis contraint le plan-mail à la transparence
- E-adresses et "vraix-faux" NPAI
- Wunderman en attente de nouvelles pratiques
- La gratuité se paie
- Posez(-vous) les bonnes questions !
- Comment monter son plan-fichiers
- Les neufs règles constitutives d'un plan-fichiers
- Les acteurs du plan-fichiers
- Les 10 principes phares
- Direct Assurance privilégie l'interne et les échanges
- Combbase suit les adresses B to B à la trace
- Edatis contraint le plan-mail à la transparence
- E-adresses et "vraix-faux" NPAI
- Wunderman en attente de nouvelles pratiques
- La gratuité se paie
Aujourd'hui, le débat opt-in opt-out est essentiellement régi par des
prétentions déontologiques. Cependant, le législateur européen, dont les
dernières positions en la matière relevaient plutôt d'une non-position,
pourrait, dans les mois qui viennent, définir un cadre légal qui apparenterait
l'opt-in communautaire à ce que l'on considère en France comme de l'opt-out. Il
faut dire que l'opt-in français est l'un des plus contraignants qui soit
puisqu'il repose sur un consentement actif, express et positif du propriétaire
au principe de commercialisation de son adresse. L'opt-out qualifie un
consentement passif, le propriétaire n'ayant exprimé aucune opposition à
l'utilisation commerciale de son adresse. A cet égard, il faut être clair :
l'opt-in en B to B n'existe pas. En B to C, il ne concerne que 25 % à 50 % du
potentiel des fichiers. Et ce, quoi qu'en disent les promoteurs des offres
commercialisées. De leur côté, les professionnels de l'e-adresse préfèrent
dépasser le débat opt-in opt-out. « La commission chargée de réfléchir à la
question au sein du SCND compte une dizaine de personnes. Il n'y a pas deux
avis identiques sur la définition de l'opt-in », souligne Emmanuel Armand,
directeur du département marketing direct de Reed Expositions France. On
s'oriente donc vers la préconisation d'un opt-out "maîtrisé" : mention de la
source dans le corps du mail, limitation de la fréquence d'utilisation des
adresses à 4 à 6 fois par mois. Les observateurs estiment qu'il faudra encore
attendre un an et demi avant que les textes européens aient force de loi.