Les 10 principes phares
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Qu'est-ce qui doit figurer sur le compte-rendu d'un plan-fichiers ? Quels
sont les éléments d'information qu'un annonceur est en droit d'attendre de son
prestataire ? Les rapports édités par les agences et diffuseurs ne se
ressemblent pas. Certains se traduisent par un tableau plus ou moins complet,
d'autres par une liste de considérations dont la synthèse relève parfois de la
prouesse. Parfois même, le compte rendu se fait oralement. Pourtant, dans
l'idéal, un rapport écrit de plan-fichiers devrait invariablement lister un
certain nombre d'informations relatives à chaque fichier loué ou acheté.
1) Le volume d'adresses
2) La source ou mode de collecte
Les données ont-elles été recueillies par
téléphone, par courrier, en face-à-face ? Sont-elles issues d'une base de
gestion, ont-elles été délivrées en déclaratif ou s'agit-il d'informations
comportementales ?
3) La récence, ou fréquence de mise à jour
A quel rythme les données sont-elles réactivées : une fois
tous les 18 mois, une fois par an, deux ou trois fois par an ? La récence peut
être une extrapolation construite sur la fréquence de mise à jour d'une partie
de l'échantillon (exemple : 40 % des adresses sont sollicitées trois fois par
an). La réactivation des données peut utiliser plusieurs modes : mise à jour et
qualification via des sources officielles et administratives (pour les fichiers
B to B), par retour de sollicitation commerciale de la part de la cible
(coupon, entretien téléphonique, validation de champs e-mails), par actes de
consommation notifiés dans des bases de gestion (relevés de comptes).
4) Les données de sélection
Quels critères
discriminants le fichier offre-t-il ? Ils peuvent être de deux types, qu'il
convient de préciser : les critères bruts ou endogènes (données objectives :
âge, sexe, CSP, géographie...), les critères d'études ou exogènes (les bonnes
clientes VPC en volume et en valeur).
5) Le taux de remplissage
Les critères de sélection ne sont pas tous renseignés
de la même manière. Exemple : une donnée brute comme le CSP pourra n'être
présente que dans 40 % des adresses. Auquel cas, la valeur même de ce critère
s'en trouvera sérieusement limitée.
6) Les taux de négociation
Quels sont les éléments caractéristiques du fichier à
partir desquels on peut amorcer une discussion commerciale ? Et selon quelles
modalités ? Exemple : les doublons seront-ils facturés ou l'annonceur ne
paiera-t-il que les adresses nettes de déduplication ? Si certains critères de
sélection sont mal renseignés, à partir de quel ratio de non-représentativité
peut-on obtenir telle remise ?
7) Les taux de pression commerciale
Ou fréquence moyenne de location des adresses du
fichier à l'année. Moins le fichier est utilisé, plus les informations seront
obsolètes et les risques de NPAI élevés. Plus le fichier est sollicité, moins
la cible sera perméable à la communication et réactive au message. NB : les
propriétaires, et a fortiori diffuseurs, de fichiers sont très réticents à
donner le moindre renseignement sur le taux de pression commerciale. Par
ailleurs, quand ils cèdent quelque information, elle sera invérifiable.
8) Taux prévus de doublons par rapport à la base de l'annonceur
D'après la nature et la provenance d'un fichier, on
peut estimer la fourchette dans laquelle se situera le taux d'adresses
également présentes dans les fichiers propres de l'annonceur.
9) Taux de doublons entre les différents fichiers-sources du plan-fichiers
10) Le taux supposé de retours
Avec l'expérience et la connaissance de l'offre, les
professionnels de l'adresse que sont les diffuseurs, doivent au moins pouvoir
estimer la fourchette dans laquelle on peut espérer situer le niveau
d'efficacité des fichiers. NB : du fait de son caractère aléatoire,
l'estimation n'aura de valeur qu'indicative. En aucun cas elle ne pourra être
utilisée par l'annonceur comme objet de pression pré ou post-campagne auprès de
son prestataire.